Une traversée de mots

au goût de Noël...







 


Quelques douceurs des membres du Comité
   

       

      en ce temps spécial     !  

           


  2007 Cécile Guivarch

le sapin il te fascine tu tournes autour

ses petites étoiles ses touches de rouge

la barbe blanche il te fascine le sapin

tu tournes autour l’effleures du doigt

et puis t’en vas reviens tournes autour

le sapin magique qui te fascine

t’effleure te retourne te touche

te brille les yeux te fascine t’étoile

si tu savais ton petit air de fête

si tu savais le sapin les lumières

dans le monde les sapins

tes yeux étoilés dans la nuit






2006        Cécile Guivarch


Continue de tourner sur toi-même. Ca fait voler ta jupe .Elle gonfle autour de toi. A force je perds l’équilibre ma tête pleine d’étoiles. Bouche bée je me relève et tu poursuis le fil de mes premiers commencements. Tout s’enchaîne dans tes rêves décalés sur la respiration du monde. Te faut te couvrir, il fait froid dehors et te voilà qui ne rêve qu’à une chose comme autant de variations  de paysages à construire bonhommes. Tu la voulais très fort comme milliers d’étoiles qui tomberaient du ciel. Tu la voulais à fixer les lampadaires c’était comme si. Le glissement désenchanté du matin sans boules de neige. A me suspendre au bout de la balançoire, les pieds dans la continuité du ciel, le sang monte à la tête en autant d’étoiles à chanter à tue-tête. Il reste comme une marge blanche dans ton absence qui s’éloigne sans m’effacer d’ici.



2005        Cécile Guivarch


Perfection du bleu. La lune tombe en miette. Petite, je croyais que le ciel s’effondrait. Que le soleil n’aurait plus à qui parler le soir. Petite voix qui chantait pourtant. Cantiques appris à l’école. On viendra s’asseoir encore dans le soir. Sûrement que la lune ne parle qu’aux étoiles s’il y a encore une lumière allumée au détour d’un nuage. La terre s’approche petite barbe. La lune peut bien t’attendre. C’est du vert tout autour. L’espace n’est pas parfaitement bleu. C’est le murmure des feuilles que tu entends là, quand tu frôles l’écorce de la terre. Ciel inversé. Les étoiles posées en mosaïque sur le fleuve. C’est petite fête sur la terre.
« Chère petite barbe blanche, j’ai mis petits chaussons au pied d’un sapin »



 

                           




2004

La complainte du saule

effeuille les saisons

les pages tournent,

l’une après l’autre,

dans le va et vient

des étoiles

 

un goût de sève

persiste encore

sur le cœur de l’amant

la main sur l’hiver

 

Elle dansait, la blanche

au rythme des nuages

les bulles tombaient

l’une après l’autre,

sur la nudité

du saule

 

un goût de sel

s’écoule encore

sur la joue de l’amant

le cœur sur la terre




Cécile Guivarch

         
                                   

Créé le 1 mars 2002

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