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karl
| Envoyé mardi 25 mars 2003 - 18h38: | |
je tenais quelque chose comme un moment debout sur les jambes derrière, rien de neuf que du futur à broyer mille ans devant derrière quel milieu la mort coffrée entre deux tiroirs ma tête penchée à l'os |
   
Leezie
| Envoyé mardi 25 mars 2003 - 20h08: | |
heureuse de te relire ! le futur derrière, effectivement, parce qu'on ne le voit pas, on ne voit que son passé devant "je tenais quelque chose comme un moment debout", c'est beau |
   
karl
| Envoyé mercredi 26 mars 2003 - 17h57: | |
J'avais pas du tout pensé à ça. En fait tu analyses tellement mieux que j'écris, que mes textes ont quelque chose de "possible" au-travers les yeux des gens comme toi. |
   
Leezie
| Envoyé jeudi 27 mars 2003 - 15h04: | |
Oh, ce n'était pas du tout une analyse, simplement ce passage de ton texte me faisait irrésistiblement à cette représentation traditionnelle du temps chez une population dont je ne me souviens plus exactement l'origine, mais indienne je suis à peu près sûre. elle nous décrit marchant à reculons, vers un futur que nous ne pouvons voir, complètement inconnu, le passé étant par contre devant nous, et nous pouvons le voir. Sauf qu'en fait le passé n'existe pas plus que le futur, et que nous construisons aussi le passé. |
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