Auteur |
Message |
   
khalid
| Envoyé jeudi 29 janvier 2004 - 18h21: | |
La rue qui m'endort D'un cancrelat fuyant sous la lune Inverse le décor Vaines étaient nos raisons Si diurnes soient elles Sursaut d'une oraison Que l'aurore rappelle Eternelle aux lendemains La nuit s'en ira mourir Au plaisir charnel Sur les murs de la ville le béton est cruel
|
   
khalid
| Envoyé jeudi 29 janvier 2004 - 21h50: | |
à coups de truelle s'avance la ville creusant dans nos coeurs des petites ruelles où les maux défilent toujours pile à l'heure l'hirondelle pourtant faisait bien le printemps à la prise du béton rapide craquelure d'un rêve d'enfant attirant les mouches de ses plaies avides vient mourir le temps au fond d'une bouche l'hirondelle pourtant pouvait faire le printemps aux regards baissés amoureux des trottoirs souillés par les chiens nos désirs affaissés y tatonnent sans le voir ce bonheur que l'on cherchait en vain l'hirondelle au printemps sera morte pourtant
|
|