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d i v
| Envoyé samedi 31 janvier 2004 - 05h14: | |
[ commandemment au nom de dieu ] [ supplication ] fils de que le sable ne rendra pas l’inimaginable ici ne se reproduira pas car tu sais j’ai lu ce matin dans le creux de ton épaule ce qu’on faisait de toi contemple mon âge sculpte tous mes ongles tousse un peu là où j’avale mal dans la chemise et recrache si tu peux les doubles fenêtres le plus loin possible s’ils sont encore là je t’ai vu monté l’autre jour dans le ciel comme un zeppelin plein d’hélium caché dans le ventre de ta mère t’as du mal à sortir carré dans ta merde pour tenir le filin droit je te traverse fils de je ne te lâche pas les secondes sont nécessaires et comptées sais-tu à mon bras il a plu toute la journée d’hier ça sentait bon la terre humide et fraîche des arbres en captivités et la pourriture des fèves couchées sur le côté je t’attends dans les carences et dans la suspension qu’il faudra suivre il y a le trait fin et le caillou balancé d’en bas dans le ciel presque manqué mais revoilà la case vide avec du feutre blanc à l’intérieur où j’ai perdu tout mon sucre dans l’ignorance des mouches à merde tellement le miel coulait partout sur mes doigts l’air était tellement mauvais ici fils de pute suicidaire nous nous sommes tant aimés nous nous sommes cachés derrière la clé il n’y avait pas de porte ni de serrures ni de chats noirs à contempler il faut grandir dehors nous a-t- on dit en face dans le magasin d’objet en plastique nous n’avons pas trouvé la porte pourtant le grand jardin est là devant nous la piscine avec ses mosaïques ressemble à un grand cimetière nous avons maintenant le droit de cité regarde comme il est beau le centimètre carré de notre belle résistance revoilà l’arbre au milieu de la chambre où tous les fruits propres ont disparu tiens toi au manche et branle toi le mieux possible on nous dit de là-bas que les nouvelles ne sont pas bonnes il faudra déterrer la boite pour la repeindre tous les 4 ans tiens toi prêt au silence qu’il ne s’échappe pas encore il ne faut pas tomber qu’est-ce que l’arabesque en plein dimanche est-ce ta petite cicatrice au menton qui te gène est-ce que le fil à plomb tient bien dans ta main droite le fil de fer de l’hameçon plat à ton ventre qu’il faudra laisser tremper du tout du long de la jambe jusqu’à la hanche bleue pour cette main levé sur ma gueule fils de je te jute à la gueule comme les oiseaux plombent entiers dans l’océan pacifique entend déjà comme les peaux entre elles sont surexcitées d’être ensemble on dirait qu’elles se boivent de se savoir toutes mouillées les restes de ton corps comme un foulard piétiné au milieu des gens qui se promènent dans les caniveaux ocres ce matin les nouvelles n’étaient pas très bonnes l’homme qui gardait seul le dernier phare est mort cette nuit en face des grands cargos rouillés la mer a écarté ses bras pendant qu’il dormait sur son trésor et j’ai su dès les premières minutes que la lumière ne passerait pas sur lui quand nous avons tous pissé sur son ventre
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Hélène
| Envoyé samedi 31 janvier 2004 - 08h35: | |
commentaire selon ma sensibilité j'aime beaucoup : "j’ai lu ce matin dans le creux de ton épaule ce qu’on faisait de toi " "je t’ai vu monté l’autre jour dans le ciel comme un zeppelin plein d’hélium caché dans le ventre de ta mère t’as du mal à sortir " "ça sentait bon la terre humide et fraîche des arbres en captivités " "nous nous sommes cachés derrière la clé" etc... je copierais trop de phrases . ces personnages sont n oyés dans la crainbte et l'angoisse. voilà l'ambiance que tu crées en moi et c'st très fort. Je sais que les mots sans aucune séparation ni ponctuation ( c'est démodé) mais sans non plus de paragraphe ou d'alinea insistent sur l'enfermement que tu veux dessiner . mais pour moi lectrice c'est éprouvant je perds le fil c'est dommage. Bien sûr je reviendrai pour entrer complètement dans ton texte car j'en ai envie et ton écriture est belle . Mais je pense que certains peuvent être découragés. poéticamitié |
   
d i v
| Envoyé samedi 31 janvier 2004 - 12h52: | |
Hélène, je vous embrasse déjà sur la joue pour votre travail éprouvant à me relire quand vous repasserez par ici et je prends note de ce que vous m’avez écrit car peut-être que tout ça un autre jour refleurira à nouveau le caillou où nous avons posé l’encre un peu comme on socle un clou pour enfin accrocher tous nos tableaux au rivage avec un seul de notre souffle, très bonne journée à vous, Hélène et je prends note…
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