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Rob
| Envoyé samedi 31 janvier 2004 - 17h12: | |
Etirer le silence, une fumée sans feu dans les eaux basses, dans la boue un échec dispersé, sur des graviers humides montrer des clairvoyances, des gaucheries de souffle et se désaccorder, nu-pieds, blessé à l'étrier Se placer en péril, et dans le vide écrire encore dans les coups de folie, dans un réel d'urine, de sueurs et de larmes J'irai sculpter en faux l'affleurement du crève-cœur se détruire sur l'heure, au cadran de la mousse dans un style d'épaule, de manche, de brillant râpeux comme une langue, la langue du loup chaud Je vais vers le non-lieu, et caché sous la bâche J'écrirai les saccades, ma peur grise, la mort intolérable l'afflux désespéré soulevé des hauts-fonds Dans ma brasse je t'aime, un signe me dévaste, je te vis en fureur Je suis dans l'ordinaire à souffler sur les braises je dérange la nuit, le bonheur grondera, sur quelques pages écrites Sur une corde à linge, j'ai étendue ma vie, l'entaillée, la fuyante J'ai noué tous les fils
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comme ça
| Envoyé mercredi 04 février 2004 - 23h17: | |
Mal rasé seul ce soir un poète un peu noir noie ses chimères laisse flotter l'espoir cherche un écho même éphémère à des souvenirs des histoires au fil ténu de sa mémoire qui grelotte en haut d'un trois mâts
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