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Catrine
| Envoyé lundi 02 février 2004 - 03h57: | |
Fruits noirs feuilles emportées des choses dites en lames feu grégeois des joues qui tordent les doigts sous les vents marauds aux sauvagines pourpres les soirs fouettent les fenêtres paupières en meurtrissures amers pans de manteaux salis de bottes noires matraque rentrant le sable du cri jusque dans la gorge entre oubli et mémoire rampent les chiens claquements stroboscopes à vouloir faire naître le mort désoeuvré et perclus filaments remords sur le trop tard des mains tendues l'hiver grincent des gerçures brûlure de sel sur la langue au coeur des vertèbres et le fourbe rit tricheur pointant l'opprobre projeté en transfert d'éclaboussées sur une pensée blanche remous aveugles des choses tues l'étouffement des chaînes d'algues blêmes aux chevilles traînées muettes et sourdes bulles mercure closes balancements corrosifs d'épouvantes en matins glauques où l'on mord les cendres froides pâles douleurs agonie sous les doigts des jours soumis et sensibles dérives des fronts couards en glissés tectoniques de ronge-poitrines évidées chaleurs franches du pensé tant se meurtrir de oui non manière et temps pour le moins faire au plus offrant du poing estompé de peur des chagrins à l'ombre quand les laves déglutissent clapotent s'enroulent coulantes à l'idée douce-amère libérations encageantes de mourir à petit feu dans l'esseulée soif de faim-meurtre attente en prière du pardon des egos insouciants de l'autre je-m'en-foutisme proclamé par défiance mais de soi parler-taire comme dire faussement le mensonge vrai bontés hypocrites courtoisies en mouroir honteux galent sur la fange à la brûlée des torches de tous les yeux mousse ecchymose montrée-trahie à contre-coeur et plaire plaire du sourire des primates signifiés d'insignifiance s'avancer désarmé mais un couteau dans la manche du poil "ne bouge pas j'ai peur de toi tu as peur de moi pour nos propres laideurs désavouées" criées du blanc jaunis qu'entoure les trous noirs "tu meurs et je meurs aussi dans l'incorrigible tentation de mordre" la queue des serpents torves et non-dire pour avouer de corps parce que le geste parle plus sagement quand celui qui manie le mot triche avant lui sur la pourriture fière fleurissent si laidement les nuques silencieuses et coupables stylets en pluies-reproches avortées le tout n'est que haine crachée parce qu'avalés des fruits noirs 31/o1/2oo4 |
   
aar
| Envoyé lundi 02 février 2004 - 20h50: | |
cat je te préfère dans le dépouillé apache, la prairie, les fesses dans l'herbe, les grillons de l'Oklahoma, le trèfles à perte de vue, et le cosmos qui tambourine sur ta poitrine...
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ano
| Envoyé mardi 03 février 2004 - 04h32: | |
et le cosmos qui tambourine sur ta poitrine... !!!!! hum !
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cat
| Envoyé mardi 03 février 2004 - 05h44: | |
..sourire ardent ...moi aussi aar ;) et merci |
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