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| Envoyé lundi 02 février 2004 - 18h02: | |
(finalement, pour john Doe alias sot-sot, je vous le pose là ce soir) Revoilà l’immobile, ce lézard, d’herbe, de sable et de côtes salsugineuses, au bord d’un minuscule effondrement de phonèmes et d’ondulations du sens. Ce n’est pas que le ciel est plus bleu d’une charpie d’étoiles, ni chargé *d’ions, de sels, de raiponces, de frictions d’anophèles. Mais d’air très serré, de pulsations, de souffles, d’abrasions qui cassent le rythme. Il est temps de chausser des pneus « Good year » pour chasser le verglas des routes qui disparaissent dans le virage d’exister. « Ma cabane au Canada est perdue au fonds des bois » dans la forêt d’insignifiance. « I send you a S.O.S » dispersé dans les lambeaux du temps et les formules de la dérision, une sorte de faim de loup-bar aquatique cerné de fenouil et de tabulations. Ne faites pas brûler la soupe, ni la nuit, leur contentieux n’est qu’une semonce. Je sais, vous aviez-crû que beaucoup d’amour pouvait occire toutes les mouches et les rimes riches et bourdonnantes de la mort. Tout nous invite au silence et tout nous dit le contraire. Il y a encore un XXX, John Doe, qui va dire que ce n’est pas de la poésie, ou bien chipoter sur les virgules, l’insignifiant, alors qu’il s’agit d’ouvrir des parenthèses… Allez j’vous la remet sur le gramophone: « Les soirs d’hiver ma mère chantait Pour chasser le diable qui rôdait C’est à mon tour d’en faire autant Quand sur mon toit coule le vent. » F. Leclerc (and big bad wolf and "poussin masqué) * j’parle pas d’Céline et de R’né.
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