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Jean-Marc-reve-deja
| Envoyé mardi 03 février 2004 - 23h00: | |
EMBRUNS
Les alluvions se dispersent aux précipices des chemins Contre les courroies du ciel la vie s’arc-boute et mes os se détachent l’un après l’autre dans les failles sismiques ouvertes par la colère Sur l’horizon les marées s’affûtent tu contemples la chute aveugle le murmure échoué ta peau blanche Oeil pour œil la nuit te conduit sur les falaises Du haut des remparts la pluie inonde visage après visage et tes mains s’abreuvent aux nocturnes sources aux séracs cinglants Orpailleur voué aux recherches discrètes un parcours se profile à rebours des hautes marées Juste une moisson éclair pour épeler les gestes rituels les mots ensorcelés la part lumineuse au creuset des folies virulentes Vitriol intact ton sang irrigue encore la main douce bacchante Au pré des couleurs ressaisir le flux des saisons le filin tendu au-dessus de la vie. Jean-Marc
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Hélène
| Envoyé mardi 03 février 2004 - 23h15: | |
ah Jean Marc ! si tu fournissait les lunettes ! pourquoi tes lettres sont elles aussi minuscules ? |
   
zoom
| Envoyé mardi 03 février 2004 - 23h17: | |
Les alluvions se dispersent aux précipices des chemins Contre les courroies du ciel la vie s’arc-boute et mes os se détachent l’un après l’autre dans les failles sismiques ouvertes par la colère Sur l’horizon les marées s’affûtent tu contemples la chute aveugle le murmure échoué ta peau blanche Oeil pour œil la nuit te conduit sur les falaises Du haut des remparts la pluie inonde visage après visage et tes mains s’abreuvent aux nocturnes sources aux séracs cinglants Orpailleur voué aux recherches discrètes un parcours se profile à rebours des hautes marées Juste une moisson éclair pour épeler les gestes rituels les mots ensorcelés la part lumineuse au creuset des folies virulentes Vitriol intact ton sang irrigue encore la main douce bacchante Au pré des couleurs ressaisir le flux des saisons le filin tendu au-dessus de la vie. Jean-Marc
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Hélène
| Envoyé mardi 03 février 2004 - 23h21: | |
voilà ouf ça va mieux . les mots ( étaient ) ensorcelés première lecture j'aime la musique . et ce passage surtout parce qu'il traduit ma pensée en cette journée je crois Du haut des remparts la pluie inonde visage après visage et tes mains s’abreuvent aux nocturnes sources aux séracs cinglants
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Juan marco pancho villa
| Envoyé mardi 03 février 2004 - 23h23: | |
en fait j'ai introduit une balise <pre> pour garder la mise en page d'où les pattes de mouche merci pour ton attention Hélène buenas noches ! Juan marco |