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Catrine
| Envoyé vendredi 06 février 2004 - 01h56: | |
la surface ondoie, tremble les mouvements incessantes sensations passagères où l'incertitude l'évanescence grise et ocre rose se devinent de pâleurs semblant sucre à fruit ou duvet ni mat ni brillant ni rien que ce frémissement mais très verticalement friable penser apercevoir au moindre espérer en transparence la lueur dessinée l'impression lucide de reconnaître une ombre une forme un quelque chose innommé d'imprécision sur le point de se préciser sur le point de jamais plus eau souillée de laitance féconde d'espace clos diffus limitant l'approche mais appelante empêchant l'oeil sans le faire tout à fait et pourtant l'impénétrable est-ce la fine chute des chaleurs ou encore une condensation voile d'épiderme sudation ténue presqu'imperceptible à peine déposée avec la même délicatesse qu'ont les fleurs de moisissure moussues dans leurs filaments dentelles coiffés d'une infime bulle fragilités vivantes plus velours aux yeux des finesses plus frais d'osmose pressentie sensiblement repoussée écartement suave en lianes tresse mais de cette quasi perfection qui fascine l'enfant aux fenêtres givres et tente le toucher pour toi du bout du doigt j'ai tracé de lenteur un arc léger en l'ovale embué o4/o2/2oo4 |
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