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Message |
    
Rob
| | Envoyé lundi 09 février 2004 - 12h31: | |
Le péage
Dans ces regards d'approche aux falaises visibles
Je suis passé aux vents de limite en mesure
Perdant des souvenirs dans les rappels du corps
J'ai proclamé mon signe en murmure d'intime
Ouvrant des précisions dans l'attente du Nord
Rescapé usagé de l'étranger chassé
J'affirme le mobile à mes rêves de verre
La sournoise douleur d'une envie prétentieuse
La page romanesque ou ce verbe apeuré ?
Je n'hésite qu'un temps à chercher des réponses
Dans le voyage trouble à la marge attentive
Dans cette enfance pauvre articulée de mots
Dans la gare en couloir de mes beaux disparus
Je caresse au péage un piège au marbre noir
Et la saison me dure haut le cœur dans les dents
Je défoule ma meute étirée par les âges
Le texte que je veux est le rugueux de l'aube
Logé dans son soleil entre la chair et l'homme
Recherche le mépris de mes racines maigres
Avec un bruit de langue et méditer l'amour
Mais le temps fait le moindre englué dans l'enfance
J'ai classé , archivé le mouvement des nuits
Comme un veilleur en friche un lésineur de vie
J'ai rangé mes oiseaux dans un geste rapide
Ce départ fatigué persuade le temps
Un escalier de brume une armée de musique
Un mensonge nouveau destiné aux amis
Je rattrape l'avant je rejoins l'origine
Devant moi l'angle est vert je resserre mon nid
Le non-dit le non fait et le chant comme on peut
Et si le texte est long c'est que tout devient lent
Dans une vérité trichant sur la terrasse
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