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Noel chaque jour
| Envoyé mardi 10 février 2004 - 12h48: | |
Une page , c’est facile , Une enfilade de mots de haut en bas , Comme un clavier de piano , Un début , une fin , De là . C’est vivant , ça respire , C’est un regard sur une fleur , Tendre , attentionné , Couvant , aimant , D’ici Mais plein de pages , une contre l’autre , C’est comme mille accords en désaccords , Mille regards sur mille fleurs , Comment les couver , Partout ? C’est mille vies en décalages , Mille soleils sur même terre On en voit pas la fin Ce clavier là , ce n’est pas toi qui y joue C’est Dieu … Et ça fait peur …
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| Envoyé mardi 10 février 2004 - 12h57: | |
tu n'aurais pas vu un certain film italien, toi ? |
   
Noel chaque jour
| Envoyé mardi 10 février 2004 - 13h02: | |
C'est trés trés trés énormement inspiré du livre Novecento d'Alessandro Baricco ( à partager et à aimer et à partager et .... ) , donc reconnaitre une influence italienne là dedans ... tu as droit à une reverence d'admiration à plat ventre de ma part ;)) Chér(e) ^^^ |
   
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| Envoyé mardi 10 février 2004 - 15h13: | |
Ah ! J'aime beaucoup Barrico. Je pensais en fait à une scène précise d'un film de Tornatore, dont le héros s'appelle 1900. Peut-être une magie proche entre les deux ? Ciao ciao. |
   
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| Envoyé mardi 10 février 2004 - 15h23: | |
Ah ben tiens, et pour cause : Figure-toi que je viens de lire que le film dont je parle (la légende du pianiste sur l'océan) est tiré d'un texte... de Baricco ! Comme quoi. |
   
Noel chaque jour
| Envoyé mardi 10 février 2004 - 21h33: | |
Novecento , c'est dix neuf cent ;)) , trop heureux de voir que c'est adapté , c'est tant un voyage ce livre , me ressemble un peu , le personnage , tant entouré par tant de reves , puis si loin dés fois , avec eux .... Et là tu le reconnais autant ce livre ? : Arpége Comment peux tu me croire ? Au milieu de la tempête , de l’ouragan Il était là , prés de son immense piano Sans cales , un immense savon noir … Il commença à glisser , lui derrière Ce fou jouait l’air des vagues Sans se détacher du clavier une seconde Pour nous entraîner dans une valse , une valse … Comment peux tu me croire ? Il ne jouait pas du piano , il le conduisait Avec les touches , avec les notes , C’était absurde , mais n’empêche . Nous dansions avec L’’océan , Sur le parquet doré de la nuit . Si je pouvais lui ressembler Inventer des mots comme ses notes , Des perles à un collier pas attaché , Juste accolés , scindés , fondus , Ou évadés , évanouis , évanescents . Des silences infinis pour s’y perdre De différentes couleurs , profondeurs S’y retrouver , S’y ressourcer , revenir . Si je pouvais faire ça Tout résumer enfin en deux trois mots à peine essayer au moins … Je t’aime … Barrico , comme toute chose ou etre qu'on aime passionnement ouvre des breches , et des portes , et des horizons , et des lendemains , tout ce qu'on aime vraiment rebondi toujours , plus fort , plus loin , en soi ...
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| Envoyé mercredi 11 février 2004 - 14h32: | |
"la premère chose à faire, pour jouer du piano, c'est de soulever le couvercle" (Brèves de comptoir) :-) Oui, Baricco sait nous rappeler tout ça, et même on se souvient de soi, aussi. (je cherche) |
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