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karl
| Envoyé jeudi 12 février 2004 - 19h05: | |
il y a de tout et de rien il y a des roches et du papier il n'y a pourtant ni vie, ni mort à ce que j'entends dire d'ici en tout cas chaque fois ça m'en prend beaucoup et encore là, des choses tombent et tombent encore il pleuvera bientôt tout un ciel de signaux une averse qui cognera à ma porte cellée ma porte il pleuvera tant et tant il pleuvera du silence à chaque marche une fenêtre un spectacle corrompu cette barrière de sentiments entre le départ et le retour à chaque fois il me semble bien que le roc n'apprend jamais à parler
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Adelline
| Envoyé vendredi 13 février 2004 - 11h38: | |
est ce la pérennité du roc qui lui a appris à garder ses secrets? des secrets de soi(e) mais je vois derrière le simple oeil de boeuf des adolescents qui chantent joyeusement . pas toi?
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karl
| Envoyé vendredi 13 février 2004 - 14h32: | |
il y a des choses trop compliquées pour que j'en fasse quelqu'analyse moi-même. Salutations
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Leezie
| Envoyé vendredi 13 février 2004 - 19h27: | |
ah, tu vois? les textes sortent de nous et semblent avoir une certaine tendance à rester à l'extérieur. Ils tissent entre eux une connivence (et d'autant plus entre textes d'un même auteur), une forme, et demeurent. une mémoire de l'air, en quelque sorte je suis persuadée que c'est une des raisons pour lesquelles on peut parfois ne plus avoir envie d'écrire : tous les textes qu'on a écrit finissent par former un ensemble suffisamment cohérent, qui parle tout seul. (l'autre étant qu'on peut avoir fait un chemin qui conduit à ne plus avoir besoin de mots) |