Auteur |
Message |
   
plexus
| Envoyé jeudi 12 février 2004 - 21h34: | |
Voué aux ravages je nettoie la rivière abrasive source d’éclats silencieux et de dérapages de la langue en bordure de rêve Palais aride sec comme l’enclume au poing Œil cacodylate enfoncé dans la moelle épinière Débroussailler le cuir chevelu pour aérer l’os occipital Ongles finement taillés les doigts glissent sur le clavier marelle du diable Silence rompu comme des câbles L’électricité jaillit du cri blanc comme une étrave dans l’ombre des mers. Un monceau d’encre courbe la trajectoire redresse le tir balistique du frisson A déjouer les artilleurs soldatesque du néant la légèreté s’arroge toute présence. Fin posée en prévision du puzzle qui fissure la route les mines anti-personnelles.
|
   
XL
| Envoyé vendredi 13 février 2004 - 08h56: | |
Terriblement tranchant. Vrai et douloureux.
|
   
Adelline
| Envoyé vendredi 13 février 2004 - 11h34: | |
les doigts glissent sur le clavier marelle du diable je frissonne un peu .. tout cela est parfois vrai essayer d'éviter de piétiner la craie est peut être une solution ?
|
   
plexus
| Envoyé vendredi 13 février 2004 - 14h09: | |
Aujourd'hui les prévisions météorologiques sont bonnes : qui sait...une embellie passagère ? l'écho tranche le silence en deux |