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Pascal
| Envoyé samedi 14 février 2004 - 13h42: | |
La gamine en robe ancienne Sortie de nulle part, Tous ne la voient pas Ses yeux couleur caïman Scannent l’ombre des murs Dans le silence des peurs La fille qu’on croyait noyée Gémissant un filet vase Plante un clou dans ma vie Depuis, certains me voient L’âme embrumée de rhum, Zombie à la suture des mondes Dans la maison qui murmure Au souffle acre des bougies Je dévore le veau doux Je me réveille essoufflé Tout me semble trop normal L’orage gronde au loin Les essuie-glaces peignent Une aube peuplée d’ombres Ses yeux me voient, j’ai froid…
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Hélène
| Envoyé lundi 23 février 2004 - 12h37: | |
Bonjour Pascal . je fais un petit tour et viens de trouver ce poème bien triste qui m'évoque une carte couleur sanguine une scène d'il y a longtemps. j'espère que tu reviendras. Ses yeux couleur caïman Scannent l’ombre des murs j'aim aimé ce passage original. à bientôt ici
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Pascal
| Envoyé jeudi 08 avril 2004 - 21h21: | |
Bonsoir Hélène, merci d'avoir laissé ces impressions de ton passage : triste ? sûrement, mais aussi hanté par le remord... tu me vois revenant ? n'aie crainte... je me suis fait expliquer comment on utilise le forum de Francopolis pour publier une réponse (merci Florent !) à bientôt ! |
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