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Anonyme
| | Envoyé jeudi 03 avril 2003 - 23h48: | |
Tu ne m'appartiens plus que dans ta chaire vive
Pâle de tes brûlures et ton corps flamboyant
Dans tes lettres d'émois où ton âme murmure
Tant tu sembles d'encor à mon oeil clairvoyant
Tels les dés jetés dans le noir tenace
Où la passion des mots livre ses quat'e cent coups
Faits du bleu que tu veux faits aux nuits en tignasse
Ta main jamais posée, au songe… à genoux
Avec le sentiment ivre d'une corolle
A son pourpre dessin aux chemins dilués
Emprunt d'une gaieté sous une langue folle
Où d'odeurs raisonne un chant d'éternité
Aux sens aux interdits O ! Fièvres O ! Ma douleur
D'eau roulée de ma bouche qu'une plaie se verrouille
Sous mes doigts Mon Amour perle tant son malheur
Qu'aux beautés et aux choses je te livre mon coeur
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