| Auteur | Message | ||
     Patrick Packwood |
LE VIOLET PROFOND fauves, les cordes brûlent peaux et disques au supplice basse profonde, mauve touches, sinuosités incantatoires motifs binaires sur le dos des blanches et des noires chant, cri primal aigu rauque et roule chaos, distorsionmartèlementhurlementbruit organisés la musique qui me berça elle me balance encore me replonge me dit qui j'étais me rappelle qui je suis sans ordre du jour la vie joue trop de tours Patrick Packwood - 23 mars 2003 - | ||
| Elisa |
Patrick bonjour, votre poème me touche profondément : j'aime ce mélange de contact("peau", "touches")et de vocabulaire se rapportant à la musique, si bien disposé. J'aime aussi beaucoup la musique"me dit qui j'étais" " me rappelle qui je suis" | ||
| Jminuscule |
Bonjour, Je me joins à élisa pour vous dire Que j'aime cet hommage fait à la musique, Où les mots sonnent et roulent à nos oreilles attentives, Particulièrement visuellement étonnée de ce Distorsionmartèlementhurlementbruit, Posé peut-être là, comme sur une partition; Et tout de même particulièrement embêtée Par cette "musique qui" qui me m'enque-quiquine Que qui me dit que peut-être que Que cela serait mieux sans queue. Jeanne-Mi Ps: je m'excuse de mon entrée dans ce forum si peu poli-e, dans ce forum si bien poli-i, et si vous me le permettez, je ne ferais toujours que passer... par une auditrice fortuné-e, amicalement, JM. | ||
| Patrick Packwood |
Merci beaucoup Elisa et Jeanne-Mi ! La structure de ce texte est calquée grosso modo sur celle de la pièce "Child in Time" de Deep Purple et se veut un modeste hommage à ce groupe. Effectivement, "musique qui" accroche en bouche (je n'avais pas lu ce poème à voix haute avant). Merci de me le signaler, Jeanne-Mi, c'est pertinent, constructif et ça n'a rien d'impoli. Installez-vous bien confortablement !  Patrick |