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Martin Codron
| Envoyé mercredi 18 février 2004 - 08h16: | |
Marre d’écrire des rimes qui puent Je voudrais trouver la rime qui tue Enfin faire un poème qui cartonne Un truc qui arrache sec et qui sonne. Je relis les grands poètes classiques Cherchant l’inspiration chez ces caciques Baudelaire, Maïakovski, Rimbaud Apollinaire, Neruda, Desnos. Rondeau, allégorie, alexandrin Je me lance dans un premier quatrain Faisant gaffe aux pieds, à l’hémistiche Tiens je vais essayer un acrostiche. A jets d’encre je fignole ma prose Ca parle d’amour, d’anges et de roses C’est le truc qui devait faire Banco Mais en le relisant c’est un fiasco. J’étudie la versification En captant rien aux explications Avec la patience d’un grand sage Je me remets donc encore à l’ouvrage. Putain qu’écrire est bien difficile Et je vais draguer Estelle et Cécile (1) Mais je me prends un superbe râteau Tout comme d’ailleurs avec Erato. Je ponds enfin un truc, qu’est pas du toc Parlant de sexe, de spleen, c’est mastoc Ca parle d’un borgne devenu voyeur S’foutant d’la gueule d’un rimailleur. (1) Estelle et Cécile : patronnes des poètes |
   
konsstrukt
| Envoyé mercredi 18 février 2004 - 09h46: | |
(parodie de renaud ? si c'est le cas, belle réussite) |
   
Martin Codron
| Envoyé mercredi 18 février 2004 - 10h23: | |
C'est vrai que la fin est inspirée par Renaud, pour le reste autoparodie peut-être.... |
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