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pl
| Envoyé mercredi 18 février 2004 - 11h13: | |
Je reste au bord du cœur Caraïbes et de toutes les mers sur lesquelles j’ai navigué immobile dans les transparences alors que dans la cour rouillée se désagrègent les saisons et les voiles fantômes de mes navires démâtés. Serre-moi dans ton foulard de vent enroulé dans les orages et les désirs. Emporte mon corps vaudou pour le mêler aux nuages voyageurs de Iles-sous-le-Vent, cache le dans le Morne entre les racines des sphaignes, dans un nid de mystère et des chaleurs nonchalantes. Tu m’apprendras toutes les nuances du bleu sur les pages du ciel de l’enfance éblouie et les peurs immenses lorsque les ouragans mélangent et déchirent tous les chapitres du livre.
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Hélène
| Envoyé mercredi 18 février 2004 - 11h17: | |
je crois que nous avons envie des même choses ce matin PL un foulard de vent !! comme cela doit pouvoir emmener loin , tiens vivement les vacances ! l'oubli de la réalité pour deux semaines devant la mer . |
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