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Ombre
| Envoyé jeudi 19 février 2004 - 08h48: | |
Une petite perle se cache dans :" Rouge est or". Dommage ! Auteur : Swamy Titre : Daïmon Ce poème ne touche pas : il coupe le souffle, tellement il est dense, profond et déchirant. Il dégage une force à « écorcher les âmes trop fragiles » qui ne savent pas s’exprimer et restent inaccessibles ou muettes.
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konsstrukt
| Envoyé jeudi 19 février 2004 - 11h07: | |
(tu voudrais pas le copier/coller ici ?) |
   
Ombre
| Envoyé jeudi 19 février 2004 - 11h33: | |
Il faudrait demander à l'auteur, je crois ? |
   
konsstrukt
| Envoyé jeudi 19 février 2004 - 12h15: | |
tu crois ? en même temps, s'il le met sur un forum, c'est qu'il est pour la circulation des textes, non ? (et puis, tant que personne fait du fric sur son dos...) |
   
anaïs
| Envoyé jeudi 19 février 2004 - 12h28: | |
chacun ses goûts... enfin voilà le texte en question Swamy daïmon Fri Feb 13 13:40:53 2004 213.203.113.94 Déjà, j'avais envoyé ce texte ailleurs. Il manque de tenu. J'espère juste qu'il touchera quelqu'un. Daïmon 1. Va Démon mon idéal plus abstrait qu’une équation. J’ouvre les tiroirs intérieurs et je te vois sur des vitres sans tain à diffuser la fièvre l’angoisse qui me soustrait des saveurs humaines. Mathématique souveraine des haines occultées, des fosses d’amour, des charniers du compromis. Je te tiens comme les cellules l’atome d’un corps tes yeux me sont la formule, oh science désenchantée ! ma matière, ma viande désalchimique d’or en métamorphose de plomb. Plus lourd qu’un rapace cette charogne au carré du sort à m’écraser la poitrine, le torse sais-tu enfin libre à racler l’absolu. Cette chair, cette main… et cette lune où l’ombre ricane cette clarté, est-ce lui le diviseur, l’écorcheur des âmes trop fragiles ? Ma peau vers le monde se déchire ! dans l’orbite vide l’œil tourne autour des trous noirs. Comètes je me baigne dans vos nuits et le sang bleu des royales lâchetés. Sais-tu je mâches, rumines. Vache au cerveau troué je ne pourrais être dans le pré des herbes tendres mais ce miroir dans l’abyme bête de ma pensée. 2. La liberté cogne les étoiles à coup de semonces immondes. Elle pousse dans les bronches du réel un couteau d’os dans mes poumons, comme ces lierres qui dans mon ventre s’enlacent en méandres d’acier. Qui me fait la peau et me happe à la gorge ? Mes libertés mes libertés chéries, sont autant d’étoiles à laisser filer la maille de leurs vies. 3. Maintenant, il te faudra recueillir ses solitudes abyssales, la succession des vies creuses, le cri des prisonniers amoureux des murs et des barreaux que toutes clefs écœurent. Quant à cette voie que tu suis - te brûle dans la présence des mondes… - tu franchis le pont des volontés - sais-tu, car tu le sais maintenant, il n’est pas d’autre amour que ce courage aux lueurs des libérations, et d’autre sens à trouver dans cette tendresse neuve que tu sauras donner.
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Ombre
| Envoyé jeudi 19 février 2004 - 12h40: | |
Voilà : Joseph OUI Sun Feb 15 02:03:52 2004 80.170.128.219 Oui, ce poème touche quelqu'un,il est en train de élaborer un : Projet de loi 32 : Un remède pour Swamy ! Pour consulter le texte intégral ciquez ici ! *** Anonymous à l'ombre sombre et ricanante Thu Feb 19 03:09:06 2004 81.250.178.240 ceux « aux cerveaux troués ». merci pour eux *** fourmi Re: OUI Sun Feb 15 04:10:52 2004 80.15.134.238 ciquez ici ! où???? pas de prise électrique (:-))) sniff!!! suis curieuse ! *** Sam "Qui me fait la peau ? " Sun Feb 15 05:13:08 2004 213.102.196.232 "Ma peau vers le monde se déchire ! un couteau d’os dans mes poumons," il faut le vire pour ressentir ce poignard ! *** Hélène où ? ailleurs Sun Feb 15 06:05:47 2004 80.15.134.238 il y a beaucoup d'angoisse et de souffrance dans ce texte mais où a-t-il été mis ailleurs ? Il mérite certainement lecture et commentaires.
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Hélène
| Envoyé jeudi 19 février 2004 - 13h40: | |
pour le poème je comprends et moi aussi j'ai hésité car j'aurais voulu l'accord de l'auteur pour prendre l'initiative de le copier . certains préfèrent les forums plus intimes . mais pour les commentaires dont certains superflus ? pourquoi les avoir copiés? qu'apportent-ils au texte de Swamy?
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Hélène
| Envoyé jeudi 19 février 2004 - 14h54: | |
si vous avez envie de commenter, et puisque les autres sont ici , alors voilà le second texte de Swamy qui en effet mérite d'être lu . mais espérons qu'il ne restera pas de nouveau sans écho . Et sinon Swamy, envoie des textes pour le comité ...! Dernière chance Dans l’antre, un vent immobile hurleur de verre frappait la colonie des nuages en cocons de larves. Comme la décrépitude saisit l’esprit des hommes raye le cœur du vivant la langue des algues te psalmodie ta mort dans l’imperceptible marée des cycles. Ailleurs, j’ai couru au fond des fosses la course des vieux marathoniens j’ai levé le pied en rythme binaire sur les coulisses des ornières, les rouages des herbes, un message cloué dans le ventricule des trois cœurs et j’ai su et j’ai connu, l’envol des paysages, la sueur des ciels, le déboulonnage des mondes. Ils me disaient enfant la vie entre les dents à terroriser la mort à chanter des mélodies d’anguille plongeante vers l’illumination torve des sargasses. Dernière chance du coureur. Ils ont engrillagé l’âme dans les barbelés de l’esprit des saccharines de ciel empoignent la terre et ce qui est n’a de cesse de ne plus devenir. Et si mes talons luttent et frappent contre les lichens dans l’arrachement des flaques des sables comme des os de lune brune à nouer des tresses de désespoir aux falaises de verre, je cours en rythme binaire un message cloué dans le ventricule des trois cœurs. A répéter les serments du corps dans la circulation du souffle je dénoue en cordes aphones la vérité des crachats, le mensonge des caresses, et vais vers ce qui me dépérit l’usure et la souillure des flux jusqu’à pendre mes poumons sur la flaque océane verticale au nœud liquide des fils nylon, entre l’œil déchiré des masques la flétrissure des varechs le coma blanc des rafales.
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Martin Codron
| Envoyé jeudi 19 février 2004 - 15h37: | |
c'est trop intello pour que j'y sois sensible |
   
C
| Envoyé jeudi 19 février 2004 - 17h14: | |
c'est magnifique ! le premier en sections et le dernier là hm... magnifique .. dommage que l'auteur n'ait pas laissé son e-mail.. |
   
mary
| Envoyé jeudi 19 février 2004 - 17h30: | |
Je suis d’accord avec C ! C’est une esthétique du sublime
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