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Message |
   
karl
| Envoyé lundi 23 février 2004 - 19h04: | |
certaines gens sont comme ça invisibles retirés de la vie qu'ils mènent absents à ces gens-là qui parlent au trottoir à cette multitude qui passe sans qu'on ne la voie de toujours et de partout, membres d'une famille la solitude un bout de souffle j'en appelle je revendique le droit d'être assis au milieu d'eux d'être en peuplade d'inconnus haut-placé sur le banc des discrétions je veux que l'on se prosterne à leurs genoux ils sont la face cachée du monde ils sont le sens à l'insensé
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Leezie
| Envoyé lundi 23 février 2004 - 20h14: | |
ami Karl, ton texte m'a fait pleurer.... |
   
laura
| Envoyé mardi 24 février 2004 - 10h46: | |
Quelle écriture karl, vous avez le style de l'humble et c'est derrière ces petites observations que vous dévoilez des vérités minucules mais humaines. Et cette tendresse déchire tout voile qui couvre la face et le coeur. Emue, oui. |
   
Leezie
| Envoyé mardi 24 février 2004 - 11h01: | |
Laura, je trouve que Karl a ce don du regard aigu et intense qui parvient à relier l'infiniment petit (et humble, oui c'est vrai) et l'infiniment pensé d'autres textes de Karl
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