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so-so
| Envoyé mardi 24 février 2004 - 14h32: | |
* Quand finirons-nous enfin de n’être Dans ce corps qui nous cache et nous broie Piège et proie de la nuit qui nous noie Quand finirons-nous enfin de naître *
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phiv
| Envoyé mardi 24 février 2004 - 18h49: | |
vivante bouche secrète absence déshabiller les étoiles mots à mots les tendresses n'ont pas de solitude et les démons de nos insouciances secouent les souvenirs égarés d'un destin graver sur nos rêve pourpre sont les clameurs saisonnières où des larmes parfument au hasard l'ailleurs des chagrins les lumières d'une liberté signe cette confuse présence enfant de mémoire en dehors de tout horizon Philippe |
   
Noel
| Envoyé mardi 24 février 2004 - 22h52: | |
c'est fou ces poémes qui s'enchainent souvent , on a l'impression de partir en bateau ... je fais souvent le parrallele dans ma tete et par ecrit entre naitre et etre , chaque nouveau jour n'est il pas a vivre comme une nouvelle naissance , j'trouve trés fort la derniére phrase , puis tout dire en 4 lignes , je ferais jamais mieux ...( j'voulais te dire entre parenthése que " comment puiser si gouffre d'ame " pour moi ça me parle , pi etre bien because j'ai po bcp de culture et d'instruction , j'compense en imagination comme un handicapé ;))) puis phil , c'est vrai et c'est fort " les tendresses n'ont pas de solitude " , les étoiles aussi , il y aura tjs qq'un pour les regarder et rever avec ...
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sido
| Envoyé mercredi 25 février 2004 - 09h41: | |
J'avoue que j'ai lu la réponse de Phiv à So-so hier soir, je n'arrivais pas entrer dans l'atmosphère des mots et ce qu'elle m'inspire ce matin est bien différent; c'est un texte sensible, qui me touche particulièrement. Douceur des évocations qui ne nient en rien celles de So-so, et qui s'appuient dessus pour conclure à la vie de cet "enfant de mémoire",... que nous portons tous... Me trompe-je ? N'oubliez pas que je "débute" et que j'ai très, trop, souvent tendance à laisser parler mes émotions ;-)) |
   
Noel
| Envoyé mercredi 25 février 2004 - 12h45: | |
moi , je ne debute po à part içi , et je pense que si on ne fait po parler ses émotions , ben , on a pas grand chose à partager et on peut retourner devant la télé ;))) à partir du moment où c'est tes émotions , tu ne te tromperas jamais , elles sont intouchables ( en cas j'sortirais ma tenue de tortue ninja pour les defendre ;)))))) <--- ( grande acrobatie du visage que de sourrire autant en faisant un clin d'oeuil , essaye pour vouar , Sido ( nie? ) ). |
   
phiv
| Envoyé samedi 28 février 2004 - 08h47: | |
mille regrets de s manquant aux rêves d'une lignes les émotions si elles ne sont pas là pas de textes pas de mots terre vierge d'un désert de grain sans forme de ligne blanche à inventer l'émotion dépasse la pensée levier pour soulever le couvercle d'un tombeau où nous reposons nous taire sans émotion et pour finir un texte que vous aurez peut-être le temps de lire avec vos émotions s'il vous plait philippe Qui parle en moi ? le hasard bien rangé masques troués où je disparais le geste mémoire d’une tendresse un accord où nos visages de guingois retrouve l’enfance de leur jeunesse des pierres échappées d’une moisson interdite l’histoire fracture nos présents dénudés sur le passage l’éclair je suis caché au cœur de l’abîme mes nuits se perdent empreintes effacées sous la feuille au mirage d’un dernier automne abandon échappé entre deux sursauts la vieillesse cette braise coule sans regret ville de nos absences cachée aux façades colorées d’une vraie réalité rendez-vous ! je suis éclaboussé d’un humus fertile le présent de vive voix s’empare des mots les pose sur le seuil offert le sang songe à l’océan vague de vague recouverte chaque grain de l’horizon se boit les lieux sont ici et maintenant de chair passerelle vaste de nos sentiers cachés le visage pareil à une naissance un sourire vient et ne laisse rien intact mes yeux ont transparence vierge ils s’échappent à chaque minute entre triomphe et mensonges j’y accroche tous les livres perdus toutes les paroles mortes. Le souvenir de qui parle en nous ?
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sido
| Envoyé samedi 28 février 2004 - 09h11: | |
Le souvenir de qui parle en nous ? Ne rien laisser s'échapper, s'enfouir en nous...Pouvoir l'écrire c'est pouvoir le regarder. Parfois je veux oublier, ou je crois avoir oublier, mais lorsque j'écris rien n'a disparu. Il me faut alors le courage de le laisser sortir, sans me mentir. Un peu comme un accouchement difficile. je ne sais pas si ma comparaison est la bonne, mais en ce qui me concerne elle me semble assez juste. "J'y accroche tous les livres perdus toutes les paroles mortes." ... Nous ne finirons jamais de naître. |
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