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so-so
| Envoyé jeudi 26 février 2004 - 11h43: | |
c’est un livre de sang posé à l’envers un conte sans fin raconté à l’oubli c’est une plaie vive au pied de la colline une robe rouge animée par le vent c’est ta peau que tu poses contre les racines la soie de l’absence amplement dépliée c’est la terre gorgée de sève perdue et ma bouche souillée ivre de silence c’est le soir incessant qui dresse ses ruines la prison de braise où se mêlent nos souffles c’est une source tarie sous ma poitrine une soif infinie de mêler nos cendres c’est un rêve sans nuit que la nuit murmure un mot sur la mort pour te nommer encore
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Wolvess
| Envoyé jeudi 26 février 2004 - 15h55: | |
Quel vertige ces deux textes. Et rien pour se rattraper. |
   
Nadja
| Envoyé jeudi 26 février 2004 - 18h15: | |
"c’est un livre de sang posé à l’envers un conte sans fin raconté à l’oubli c’est une plaie vive au pied de la colline une robe rouge animée par le vent c’est ta peau que tu poses contre les racines la soie de l’absence amplement dépliée c’est la terre gorgée de sève perdue et ma bouche souillée ivre de silence c’est le soir incessant qui dresse ses ruines la prison de braise où se mêlent nos souffles c’est une source tarie sous ma poitrine une soif infinie de mêler nos cendres c’est un rêve sans nuit que la nuit murmure un mot sur la mort pour te nommer encore" Quelle bombe, oui ! |
   
Noel
| Envoyé vendredi 27 février 2004 - 22h58: | |
va savoir pourquoi dés fois on manque des textes , y a pas a savoir ou pas savoir , il y en a certains qu'on se doit de ne pas manquer , on se le doit , au moins pour soi , et si fort ... que pour les autres aprés ..en ricochets ... |
   
sido
| Envoyé samedi 28 février 2004 - 08h51: | |
deux textes si doux... qui font comme une vrille au coeur de mon ventre, au creux de mon coeur... Merci... |