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so-so
| Envoyé dimanche 29 février 2004 - 17h59: | |
* Face à son miroir au tain de lune, l’Orphe est prisonnier. Des boulets de mercure roulent dans son amalgame d’astres. L’Orphe, cousu par le fil d’une histoire rompu, supporte un treillis percé de lucarnes qui inspirent la nuit. Son corps entier est un regard aveuglé, une forêt de reflets cachée par un seul éclat. On y devine une grille de flammes furieuses dressée contre sa peau de pénitent blanc. Robe de métal sur son échine de buée, l’Orphe fait face à l’invasion des brumes, aux infimes courroux de l’océan de cendre, à l’ombre qui mime une prairie à la dérive. L’orphe s’étoffe d’un mouvement solaire et pose un regard paisible sur l’enfer. *
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laura lectrice
| Envoyé lundi 01 mars 2004 - 19h23: | |
Bonjour so-so C'est très réussi. A mon humble sentiment, de loin ce que j'ai lu de mieux de toi jusqu'à présent. Vraiment inspiré ce texte sans grands effets mais suggestif à foison. laura |
   
so-so
| Envoyé lundi 01 mars 2004 - 20h38: | |
merci discrète lectrice... mais je n'essaie vraiment pas de faire "mieux"... juste une autre aventure, d'autres enjeux pour ce qui me concerne... perso-so en fait, chaque mot creuse et creuse encore une page décidément trop blanche pour moi, une page décidément trop lourde qu'il me faut peut-être (é)vider... donc, aucun désir de "plaire", de "séduire", de faire "mieux" que la veille (comme on l'évoquait dans d'autres threads). je me vois plutôt comme un Idéfix qui cherche dans la terre l'Os encore chaud de sa moelle bouillonnante... ;-)
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Noel
| Envoyé lundi 01 mars 2004 - 21h12: | |
Astérix et périls ? ;)) |
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