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Rob
| Envoyé mardi 02 mars 2004 - 14h56: | |
Les écorces qui craquent, qui sentent le terrier de renard ou de taupe, ça fouille dans la tourbe. Si je lance des pierres c'est juste pour casser le froid de la rivière mais le geste est étrange. Un drap voleur de paille me raconte la nuit; l'amour vaille que vaille juste avant la limaille de nos mots orangés. Je t'aime. Vous les vivants, m'entendez vous ? Nous manquons d'habitudes, nous avons oubliés nos enfances marines, nos meubles qui ne craquent qu'à l'heure qui s'égoutte. Je relève le col du cuir sous un ciel dur, quoi qu'il en soit j'ouvre le geste obscur d'un plaisir de vivant. Je ne vais pas très loin, du feu de bois à la mésange qui s'allume, de chanson qui sèche au miroir qui se ride. Je ne vais plus très loin. Je maquille. Je laisse vivre sous mes doigts un clavier qui bredouille une petite histoire chaude pour le moment venu. Tendrement, si tu ne pars jamais.
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Leezie
| Envoyé mardi 02 mars 2004 - 17h57: | |
si j'enlevais paisiblement les traces vertes de l'humide un poids de gris massif un éclair blanc un pointillé de sol aux traits de frange noire deux chevelures de couleur si j'effaçais l'orage dans le fond ses branches souples il n'y aurait qu'un corps posé vers le plus haut et la morsure ouverte de mes larmes (19/04/2002)
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