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66 zone franche - Le forum de Francopolis » Textes » A R C H I V E S » Les textes du 11.02.2004 au 31.04.2004 » M.O.D. « précédent Suivant »

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Martin Codron
Envoyé mercredi 03 mars 2004 - 18h30:   

Ton reflet
Dans la glace
Camouflet
Qui menace

Tu n’es qu’un autre passant
Dans l’extérieur synthétique
Dans un monde abrutissant.
Un chiffre fantomatique

Tu es toi ?
Où un clone ?
De la loi
Des icônes.

Parmi les fac-similé
Tu hurles avec la foule
Ton esprit annihilé
Reformaté dans le moule.

Un produit
Marchandise
Tu es lui
Te déguise.

Tu erres dans la cité
Entre les coquilles vides
Semblables normalité
De ces humanoïdes.

Tu connais
Les codes
Te soumet
A la mode.

Habillé au goût du jour
Esclave des étiquettes
Inventées par les vautours
Dieux d’une vie contrefaite.

Etre « in »
Analogue
Tout est clean
Et en vogue.

Un credo superficiel
Auquel, entier, tu adhères
Croyant les référentiels
D’un monde totalitaire.
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JG
Envoyé mercredi 03 mars 2004 - 23h05:   

Salut Martin...


A moi aussi...( avec cette façon pas comme une autre, de le pas trop s'prendre au sérieux)

La poésie ça me regarde, dans mes espaces d’intimité, à me dénouer de mes névroses, la face cachée dans ses miroirs, en faces cachées des libertés.
Je suis à moi tout seul, une maladie... Une maladie qui soigne...
Pour me guérir des différences, à me nourrir d’extravagances, de la tête à mes pieds, poétiquement parlants.
Un amoureux d’moi-même, figé dans le regard, de cet autre moi-même, où je me sens cet autre, cet autre-ci ou bien cet autre-là, qui passe, sans ne jamais bien regarder.
Celui qui comme moi, ne regarde que lui…
Que ce qu’il aime, que ce qu’il aime à détester…
Je suis le con des cons, qui marche dans la lignée du con suprême, narcissiquement parlant, le doigt pointé sur l’esthétique, poétiseur qu’en ma faveur, comme un revers à mon propre défaut et des mises à l’index…
Je suis le rouge, je suis le blanc, un clown qui joue de la grimace et qui se soigne solo !
Dans mes rapports intimes avec les glaces des salles de bains…
Dans les vitrines, qui ne vitrinent plus rien, qu’un semblant de mon spectre.
Dans les miroirs des ascenseurs, conditionnés de mon unique présence.Histoire de me tirer la langue, sans y mettre les formes, histoire de supporter, l’idée insupportable, de ne pas être encor, maître de ce putain d'monde...
De ne pouvoir m’identifier à l’image d’idéale, au moyen du langage et du rapport aux autres…
Je poétise au face à face, de miroir en miroir, pour prouver que j’existe, à m’envoyer en l’air, dans l’air d’un psychotique.
A mélanger le rire, l’amour et le dégoût, sous le trait des grimaces, à larmes déployées…
Pour m’isoler d'la vie, et d’une idée d’la mort, cette source permanente de frustrations latentes.
Avec un univers que l’on se doit de conquérir…
Comme Un Chat ! Qui n’connaîtra jamais, la phase du miroir…

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