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pl
| Envoyé jeudi 04 mars 2004 - 14h04: | |
Lorsque le vent retire le lac d’une seule marée d’équinoxe et dénude les œufs des cygnes de leurs nids de plumes ébouriffés, le Leman porte à blanc ses colères, approche des violences des brisants, les fouets de Penmarch, les « éléments » démâtent les fenêtres, arrachent les vaisseaux. Aller et peut-être plus encore descendre entre les parois de schiste et de mica et ces intermittence des reflets d’une lampe mineure. Quelques mots pour éclairer dans la chute, les graffitis anciens affleurant, d’étranges poursuites de yacks ou de yachts. Je regarde cette page blanche son peuple de comètes, envie parfois de jouer au solitaire à travers la fenêtre, le patchwork des saisons. Je soupçonne ma voisine d’immortalité, tout en s’excusant, de ne pas s’être éteinte dans la dernière canicule, de s’obstiner de durer. Je lui emprunte dix euros, je lui rendrai avec un grand bouquet de « je ne l’ai pas fait exprès » de panne et de banque fermée. Je lui parle des *« tamalous » tous ces méchants vieux, aigris qui coûtent si cher à la sécurité sociale. Sourire, « moi, malade, jamais ! » et la voilà transportée sur son vélo qui traverse toutes les rues du village. « Elle est passée par ici, elle repassera par là » Je ne lui ai pas dit que j’étais le plus grand poète de la rue, elle ne sait pas que je suis un peu fou et pense que je suis simplement fonctionnaire, comme le cantonnier endormi sur le tuteur de sa pelle… *T’as mal où ?
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4ine
| Envoyé jeudi 04 mars 2004 - 14h40: | |
" j'ai mal à la pluie " parce que le processus s'inverse dans les verticales détendues des fréquences la répercussion signe très bassement l'étagement flou des phosphores brûlés tout l'ozone rit en brassées le picottement certain frisures d'air apres... juste apres mais avant , avant dans la lourdeur exténuante, il y a ton pas qui cadence l'ouverte trop blanche le ciel se fend sur toi et dans cette immense résonnance des nues mauves l'éblouissement est aussi fort que la première lumière qui déchire la paupière des naissants bois bois toutes les eaux du ciel voici ta vie *T'as mal où ? |
   
pl
| Envoyé jeudi 04 mars 2004 - 17h05: | |
J'aime pas l'eau!!! L'ALCHIMIE DE LA BIERE - Le maltage L'orge est mise à germer dans de l'eau, puis on la sèche pour stopper la germination. La température de séchage détermine en grande partie la couleur de la bière : blond clair, orange, brun plus ou moins foncé. Les stouts (Guiness, par exemple) doivent ainsi leur couleur brune, presque noire, et leur goût de caramel à une torréfaction prolongée. - Le brassage Le malt concassé est mélangé avec de l'eau chaude pour que l'amidon du grain se transforme en sucres. Le moût ainsi obtenu est filtré puis porté à ébullition. On ajoute alors du houblon, plus ou moins selon l'amertume et l'arôme souhaités, et on laisse bouillir pendant deux heures environ. Le moût est ensuite filtré à nouveau et refroidi. - La fermentation Le moût est ensemencé par des levures qui peu à peu vont transformer le sucre en alcool et en gaz carbonique. La fermentation est déterminante pour le goût et l'arôme de la bière : - une fermentation basse (température de 6 à 10°C pendant 8 à 10 jours) donne des bières plutôt blondes et acides, type lagers (Kronenbourg, Stella Artois…) ou pils (Heineken, Budweiser, Beck's Bier…). - une fermentation haute (température de 15 à 20°C pendant 4 à 6 jours) donne des bières plus foncées et plus douces, type ales (Indian pale ale, Bass, Whitbread,…) ou stouts (Watney's, Guiness…). - Certaines bières belges comme les lambics ou les gueuzes (Mort Subite) ont une fermentation spontanée à l'air libre, sans addition de levures. - L'affinage La bière est ensuite maintenue au froid pendant plusieurs semaines. Pendant cette période, l'arôme se développe, les levures résiduelles se déposent lentement tout en continuant d'agir. Quand la bière est arrivée à maturité, elle est filtrée à nouveau. Certaines ne le sont partiellement, ce qui permet une fermentation secondaire dans les bouteilles (Blanche de Bruges, par exemple). - Le conditionnement La bière est soutirée des cuves de garde pour être conditionnée dans des fûts, des bouteilles ou des boîtes métalliques. Une pasteurisation intervient parfois à ce stade pour les boîtes et les bouteilles. Le conditionnement, c’est-à-dire l’emballage ou les étiquettes collées sur les bouteilles, est toujours abondamment décoré. A tel point que certains amateurs ont eu l'idée de collectionner étiquettes, capsules et autres canettes. Beaucoup d’entre eux exposent leur collection sur le web.
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4ine
| Envoyé vendredi 05 mars 2004 - 03h59: | |
alchimie en l'affinage des conditionnements la parfaite dose la mesure regardez la justesse l'élébore, le manganèse, un peu de crypton vous n'y croyez pas et moi non plus simplement au creuset mettre déposer soigneusement mais avec hardeur ce battement secret pulsé si désuet qui baigne vos poignets glisser cette musique au plus près de la matière l'absorber et la rendre l'absorber et la rendre jusqu'à ce que la rendre s'absorbe si vous n'y croyez pas, je dis moi non plus mais à voir toutes vos fioles à sentir le formol... je vous assure que le meilleur ne viendra en ce creuset sans ce petit battement secret entre nous, je vous le dis comme ça, parce que... la pierre philosophale se cache dans le coeur je vois à votre moue que... ... vous faites la tête dure ;¬) |
   
pl
| Envoyé vendredi 05 mars 2004 - 08h26: | |
L'ALCHIMIE DE LA BIERE remplacer le mot bière par poésie ne modifie pas le processus A quand un poème Stout, blond ou malté ensemencé par des levures... |
   
4
| Envoyé vendredi 05 mars 2004 - 13h48: | |
j'avais compris tu sais... je te takinais en agitant un peu ta bouteille ))))) mais dans mon barillet de chêne, c'est pas de la bière... j'ai dû me tromper dans la recette, ça donne une drôle de mixture comparé à tes grandes cuves... pas sûr que ce soit buvable...
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pl takin
| Envoyé vendredi 05 mars 2004 - 17h59: | |
"les gueuzes (Mort Subite) ont une fermentation spontanée à l'air libre, sans addition de levures." Ta katy t'as kitté tik tak ta tacktike était tok
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Noel
| Envoyé vendredi 05 mars 2004 - 18h38: | |
moi c'est mes preferées : Stout Version irlandaise des Porter anglaises, les Stouts sont des bières sèches, très sombres, de fermentation haute, réalisées à partir de malt d'orge torréfiée. On y trouve les Dry stout, de type irlandais, dont fait partie la célèbre Guinness, d'une amertume moyenne à forte, les Imperial stout, brassées à l'origine pour l'exportation en Russie, avec forte teneur en alcool et goût de café, les Milk stout, versions anglaises de la Stout, au goût particulier assez doux, provenant du sucre de lait et du malt ' chocolat ', les Oatmeal stout, variantes des Milk stout avec adjonction d'avoine, au goût de caramel et de noisette. allez hop , m'en fait une ( avec un peu de Boby derriére )))) ... Tic-tac tic-tac Ta Katie t'a quitté Tic-tac tic-tac Ta Katie t'a quitté Tic-tac tic-tac T'es cocu qu'attends-tu ? Cuite-toi t'es cocu T'as qu'à, t'as qu'à t'cuiter Et quitter ton quartier Ta Katie t'a quitté Ta tactique était toc Ta tactique était toc Ta Katie t'a quitté Ote ta toque et troque Ton tricot tout crotté Et ta croûte au couteau Qu'on t'a tant attaqué Contre un tacot coté Quatre écus tout comptés Et quitte ton quartier Ta Katie t'a quitté Ta Katie t'a quitté Ta Katie t'a quitté Ta Katie t'a quitté Tout à côté Des catins décaties Taquinaient un cocker coquin Et d'étiques coquettes Tout en tricotant Caquetaient et discutaient et critiquaient Un comte toqué Qui comptait en tiquant Tout un tas de tickets de quai Quand tout à coup Tic-tac-tic driiiing ! Au matin quel réveil Mâtin quel réveil-matin S'écrie le russe blanc de peur Pour une sonnerie C'est une belle sonnerie... ( je remerçie au passage mr Coppié , accompagné comme souvent de son acolyte Mme Collé )))) ... |
   
Noel
| Envoyé vendredi 05 mars 2004 - 18h55: | |
oulààà , je ne sais si c'est l'effet alléatoire d'une semaine de labeur accompagné des cris de hyénes de mon fils traversant la maison se prenant pour un nouveau sauveur de l'humanité , je ne sais encore si c'est l'effet de ma biére additionné au tout , mais ... mais je commençais la lecture de ce poéme une éniéme fois encore , un mystére pour moi , tout ces mots si simples en apparence , mais une fois assemblés , oulààààà , je me disais alors avec la meme fatalité que les instants d'avant que je manquais d'entrainement , sur le long parcours initiatique pour adherer à la comprehension optimale de la plistique exprimé , quand d'un coup là .... là defila sous mes yeux : Je regarde cette page blanche son peuple de comètes, envie parfois de jouer au solitaire à travers la fenêtre, le patchwork des saisons. Je soupçonne ma voisine d’immortalité, tout en s’excusant, de ne pas s’être éteinte dans la dernière canicule, de s’obstiner de durer. Je lui emprunte dix euros, je lui rendrai avec un grand bouquet de « je ne l’ai pas fait exprès » de panne et de banque fermée. Je lui parle des *« tamalous » tous ces méchants vieux, aigris qui coûtent si cher à la sécurité sociale. Sourire, « moi, malade, jamais ! » et la voilà transportée sur son vélo qui traverse toutes les rues du village. « Elle est passée par ici, elle repassera par là » Je ne lui ai pas dit que j’étais le plus grand poète de la rue, elle ne sait pas que je suis un peu fou et pense que je suis simplement fonctionnaire, comme le cantonnier endormi sur le tuteur de sa pelle… ouhlà , ce detachement , cette vision des nuages ... ouhlà , euh , j'suis tombé en amour ))))))))))
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pl
| Envoyé lundi 08 mars 2004 - 09h25: | |
Je vais te dire Noël, j'avais mis la barre très haut au début du texte et je suis redescendu de trois paliers d'un seul coup. (la chute) sinon pour le début voir les images sur ce site les tempêtes sur le Léman ressemblent parfois à celles de Bretagne http://www.eyesonsky.com/lemant99.php |
   
Leezie
| Envoyé lundi 08 mars 2004 - 10h19: | |
eh oui ! quelquefois les lacs ont des airs d'immenses océans furieux un jour je me suis approchée du Loch Ness, et je ne me suis plus posée de questions sur le monstre qui l'habiterait soi-disant... Le monstre c'est lui
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rob
| Envoyé lundi 08 mars 2004 - 10h30: | |
il m'a dit que les dragons n'existaient pas, et puis il m'a conduit à leurs cavernes (ken kesey) |
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