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66 zone franche - Le forum de Francopolis » Textes » A R C H I V E S » Les textes du 11.02.2004 au 31.04.2004 » Lointaine « précédent Suivant »

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Rob
Envoyé samedi 06 mars 2004 - 15h59:   

Lointaine

En revient-on vraiment de la vague arrachée,
de la force du bleu qui alourdit la course
l'écriture froissée aux doutes du matin
en revient-on vraiment, de ces nuits en allées
Quand le marin fleurit d'un vol de gouttes bleues,
on s'irrite sur l'algue, on se pique à l'oursin
Que veux-tu que je chante, je n'ai que plages, au fond
que l'église vibrante d'un squelette d'oiseau

la ruelle en soutane percée de feux follets,
lucioles en sarabandes, pour le frisson gagné.
En revient-on vraiment des filles en récifs,
Des amours pointillés aux initiales troubles
Et nos peaux sur le banc éclairé par minute,
la marée sous ton jeans et ma barre encastrée,
suffocante dérive Je suis enchevêtré
par tous les fils du phare par le fuyant du temps


J'appareille en mémoire avec les contre-jours,
dans la machinerie mes pannes mes déroutes
Plus de courant plus d'âge, seul le chuchotement
glissera vers la digue En revient-on vraiment,
des doigts vers le mouillant, du souffle insoutenable
dispersé vers nos lèvres Que veux-tu que je sache
j'avoue des balanciers caresses concertées,
le terrain qui se perd et on ne s'aimait pas

En revient-on vraiment de ce port sans oubli,
que les étoiles effleurent au milieu de nos peurs
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Aglaé
Envoyé dimanche 07 mars 2004 - 10h31:   

"Que veux-tu que je chante, je n'ai que plages, au fond
que l'église vibrante d'un squelette d'oiseau"

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Anto Ankemic
Envoyé lundi 08 mars 2004 - 15h13:   

*

La houle exilée inocule mon cœur,
enlace la foulée dans la lourdeur des rives,

du jour à la nuit glacé par le doute
la cadence du temps louange les naufrages.

Passe les brouillards de poix sur la plage
des ombres, et la mer incrédule infuse,
aux dérives du ciel, l’absence qui me noie.


Anto
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Neonila
Envoyé samedi 13 mars 2004 - 11h48:   

entre-cils, entre-mains, entre-coeur, nous, entre-âmes là où l'amour sait souffler sur nos solitudes comme on souffle sur la poussière



_pour Anto le 13/03/2004 à 11h48 Paris / France_
Neonila.

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