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| Envoyé dimanche 07 mars 2004 - 05h34: | |
cette terre de lait bleuie en infimes écailles ou marbre chaud brille l'arôme du chant du faune cette aube était autre par le pas sanguin l'huile où tendre l'écrin l'éclaboussure si vive sur les étains ni que ma main ni la tienne coquille d'huître ouverte l'amibe deshinibée parlait la mer mica de saisons ivres et futaies entre des pelages fauves et les salives tu m'avais dit l'attente brûlée des savanes en long cou renversé d'heures tachées la sueur palpitée le désir tiges souples ligneuses ni que ma main ni la tienne au creux de l'aine |
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