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konsstrukt
| Envoyé mercredi 17 mars 2004 - 11h41: | |
ma merde tapisée sur mon corps ma merde tapisée sur vos murs ma merde collée sur vos visages ma merde projetée à travers vos fenêtres ma merde comme un mur entre vous et moi des pavés de merde pour fracasser vos vitrines et vos gueules ma merde pour censurer vos journaux étalée à pleines mains sur les titres et les photos ma merde sur l'écran de télé ma merde en pleine tronche du vigile de la fnac ma merde sur les vendeurs et ma merde sur les clients ma merde étalée comme du plâtre marron sur tous les distriteurs automatiques de billets et vos doigts qui essaient de prendre de l'argent quand même ma merde sur les routes ma merde sur vos serrures ma merde sur vos pieds ma merde dans vos bouche ma merde dans votre crâne ma merde à la place de votre cerveau ma merde partout et ma merde sur moi ma merde comme un mur entre vous et moi ma merde comme un scaphandre pour évoluer parmi vous ma merde ma merde ma merde et je ne vous aime pas |
   
so-so
| Envoyé mercredi 17 mars 2004 - 12h02: | |
un texte déchet konss... ;-) |
   
xXx
| Envoyé mercredi 17 mars 2004 - 12h22: | |
"ta merde"... tu te la gardes ! ((( xXx |
   
konsstrukt
| Envoyé mercredi 17 mars 2004 - 12h27: | |
hmm, merci de ton intervention xXx. joli nom, par ailleurs. (mais, non, je ne la garde pas) |
   
korecktor
| Envoyé mercredi 17 mars 2004 - 13h40: | |
tapisée distriteurs |
   
konsstrukt
| Envoyé mercredi 17 mars 2004 - 13h46: | |
arf. tu as droit à un gage (pas trop violent, quand même, ce sont des fautes d'inattention) |
   
kaka
| Envoyé mercredi 17 mars 2004 - 14h13: | |
bahhh kaka ! viré... http://www.accents-poetiques.com/agoras/index.php? act=ST&f=2&t=3583 |
   
Hélène
| Envoyé mercredi 17 mars 2004 - 14h41: | |
s'il te plaît Konsskrukt parle nous des fleurs qui sentent bon . il en pousse même parfois sur fumier. tu es heureux avec nous alors donne nous du plaisir pas de la.. comme tu dis avec un sourire car tu peux écrire bien quand tu veux. pourquoi te saborder ? quant à toi Kaka sache que nous n'aimons pas trop les mouchardages. et que nous sommes des grands capables d'avoir nos propres ( et quand je dis propres .. (;-)) avis. à bientôt à tous les deux pour des poèmes sympas
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korecktor
| Envoyé mercredi 17 mars 2004 - 14h50: | |
GAGE: écrire un poème sur le beau temps. |
   
Korrecktor
| Envoyé mercredi 17 mars 2004 - 14h52: | |
un texte comme "nonjour" |
   
Hélène
| Envoyé mercredi 17 mars 2004 - 15h12: | |
excellente idée . arrêter le dénigrement ne pas imiter ce qui se dit à la télé . décrire le beau temps l'espérance du printemps un peu d'optimisme un regard sur des belles choses il y en a plein . tiens qui a déjà lu Georges.L Godeau ? je vous en parlerai le mois prochain.
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pl
| Envoyé mercredi 17 mars 2004 - 15h39: | |
"je vous en parlerai le mois prochain." Il habitait à 5 kilomètres de chez moi, sauf qu'il n'a pas attendu que j'arrive... Ce que j'ai lu (ses derniers textes) était plus que désabusé mais je n'ai pas tout lu alors j'attends... |
   
so-so
| Envoyé mercredi 17 mars 2004 - 15h44: | |
oui...bof... qu'est-ce qui se passe ? Konscriptor est plutôt dans la provocation , tout le monde l'a compris (lui le premier j'espère). je crois que s'il parvient à provoquer, à choquer, c'est qu'il touche "là où ça fait mal" chez celle ou celui qui est choqué(e). en l'occurence, konss ne fait qu'utiliser/injecter, encore une fois, dans ce texte l'un des déchets et fluides corporels (ce qu'il fait très régulièrement par ailleurs.) ce qui gêne peut-être, c'est que ce faisant, il rompt (encore une fois) la limite entre le "corps de son texte" et son propre corps... et celui du lecteur ou de la lectrice. pour aller vite et un peu loin, si konss n'écrit pas au premier degré, il réussit son coup : - avec le puéril et/ou régressif auto-surnommé "kaka" (sic) : "ma merde dans vos bouches ma merde dans votre crâne ma merde à la place de votre cerveau" - et avec ceux qui le censurent, voire qui lui réclament de "désodoriser" :-) son écriture : "ma merde comme un mur entre vous et moi" ... autrement dit, konss aime et/ou veut "foutre la merde" partout où il passe... et il semble y parvenir parfois !!! "konss : votre prochaine mission, si vous l'acceptez..." etc. :-) |
   
konsstrukt
| Envoyé mercredi 17 mars 2004 - 16h39: | |
les analyses sont intéressantes, j'aimerais revenir sur quelques points cependant : - je n'écris pas exclusivement de textes sur la merde, ni explusivement de textes sur le beau temps, ni aucun autre sujet. j'écris dans le but de proposer un portrait lucide de l'être humain. - je ne suis pas un provocateur, et je ne fais, moi, aucune distinction entre le premier et le deuxième degré des lectures possibles ; je laisse cette subtilité au lecteur, je ne suis pas pour livrer un mode d'emploi (là c'est ironique, mais, ici, attention, symbolisme) avec le texte. - je constate que ce texte est bien plus commenté que d'autres que j'ai pu écrire, je suppose que c'est signe qu'il était plus riche qu'il ne laissait paraître. plus riche, par exemple, que macdo (et si vous pensez ça, je ne pourrais qu'être d'accord avec vous) - je ne veux pas m'avancer (ma mémoire est voisine de celle d'un poisson-rouge), mais il me semble que ma merde et nonjour ont été écrit le même jour, et probablement dans la foulée d'un de l'autre. (sinon, okay pour le gage, en plus ça tombe bien, c'était dans mes préoccupations du moment) merci à tous (ah, j'allais oublier. hélène : il ne faut pas confondre un texte qui parle de haine avec un auteur haineux. dans ton commentaire, j'ai senti la possibilité du glissement) |
   
hélène
| Envoyé mercredi 17 mars 2004 - 18h24: | |
si je te dis que je n'ai lu que les trois premières lignes de ton texte tu me croiras j'espère? alors j'ignore si ce texte parle de haine j'ai seulement senti et vu . et me suis bouché le nez . tu n'es sans doute pas haineux tu es désabusé tu ne crois pratiquement en rien et surtout pas au bonheur je crois. dommage pour toi. Mais laisse moi rêver tu veux? tu vois la m.. je la préfère dans les toilettes et j'emploie un désodorisant. Tu veux montrer l'être humain tel qu'il est dis tu , ben il est un peu tout bon et méchant puant et embaumé doux et violent tout cela tour à tour mais tu as trop souvent tendance à ne nous parler que des côtés désagréables. décris moi un joli garçon au bord de la mer je t'impaginerai un peu plus séduisant non ? et j'ai vu que tu avais apprécié les compliments d'un ou deux lecteurs alors pourquoi ensuite venir te montrer si sale ? moi je crois que tu es un peu maso . si tu t'es douché et passé à l'eau de cologne je t'embrasse sur les deux joues . |
   
Noel
| Envoyé mercredi 17 mars 2004 - 18h26: | |
ouh là , " Christ " qui parle de fleurs et de belles senteurs ... j'exige que la demarche fasse qu'il se debaptise pour l'exception , je veux pas en perdre mon latin moi ))) |
   
konss
| Envoyé mercredi 17 mars 2004 - 18h29: | |
hélène, jusqu'à présent nous avons eu des échanges plutôt intéressants, ce serait dommage que tu te discrédites en employant des niaiseries du genre m... (tu ne sais pas l'écrire, ou bien tu as peur des mots) ? non, apparemment, tu as peur de la merde. pourtant, manifestement, c'est ce qui te constitue, comme chaque être vivant. ensuite, tes remarques sur ce qui est séduisant, ou pas, on s'en fiche, non ? un joli garçon au bord de la mer, t'as pas besoin de moi pour en faire l'expérience. au contraire, apparemment, la merde, tu n'es pas à même d'en faire l'expérience par tes propres moyens, d'où la nécessité de recourir à l'art. (et je n'ai pas saisi ton histoire de compliment et de saleté, mais j'ai l'impression que c'est pas trè futé comme remarque) |
   
pour pl : godeau
| Envoyé mercredi 17 mars 2004 - 18h31: | |
un petit passage comme ça : il parle des poèmes . Ils jaillissent là-haut les uns après les autres comme d'un nid d'aigle. plus beaux que les oiseaux quand ils filent au bout du tremplin les ailes fermées. qu'ils ouvrent juste avant de toucher , un ressort dans les jambes pour la fin du parcours et le virage savant qu'ils doivent prendre afin de se trouver face à tout , la visière haute, sans un souffle de trop . (" le grand tremplin " dans les foules prodigieuses.)
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konss
| Envoyé mercredi 17 mars 2004 - 18h39: | |
(ça date de quelle époque ?) |
   
konss
| Envoyé mercredi 17 mars 2004 - 18h58: | |
pourquoi décompresse ? je demande simplement de quelle époque date le texte cité. (moi, je suis pas fan, et ça me paraît super dâté, genre années cinquante, c'est pour ça, je me renseigne) |
   
Noel
| Envoyé mercredi 17 mars 2004 - 19h02: | |
konss , il arrive que des messages se croisent ;) |
   
Ln
| Envoyé mercredi 17 mars 2004 - 19h05: | |
les foules prodigieuses date de 1970 Godeau est né en 1921 et mort en 1999 tu te trompes de vingt ans. mais attends je vais te chercher des auteurs actuels qui ne parlent pas de choses puantes. je me doute que tu n'en seras pas fan tu détestes trop de choses. je ne sais pas pourquoi d'ailleurs. allez continue donc à cracher dans la soupe. |
   
konss
| Envoyé mercredi 17 mars 2004 - 19h11: | |
noël : aaaaah ! je suis paumé, alors. bon dis-moi à propos de quoi décompresser ? ln : je m'en fous du thème. c'est la forme qui m'intéresse. godeau, déjà dans les années cinquante il aurait été dâté, mais alors là, dans les années 70, chapeau. |
   
ln
| Envoyé mercredi 17 mars 2004 - 19h56: | |
dis moi quels qont les poètes que tu lis et que tu apprécies autant que possibles qu'ils soient publiés en anthologie ou en recueil des un peu connus quoi comme Goffette par exemple ou Brindeau , ou Butor Novarina etc... évite les gens spécial net . c'est par curiosité. pour avoir ce qui t'inspire. |
   
konss
| Envoyé mercredi 17 mars 2004 - 20h13: | |
en fait, j'aime pas trop la poésie. j'apprécie houellebecq (justement), sinon j'aime quelques anglais (david tibet, john balance, ce genre-là) ; chez les poètes connus, franchement, je n'aime personne de ce que je connais. je ne lis presque pas ; en ce moment je relis manchette, et je relis bukowski. ah, si, j'aime bien la poésie de georges bataille, et celle de ginsberg. j'aime bien les trucs poétiques de topor, et les textes de burroughs, qui sont de la poésie du début à la fin, pour moi. |
   
so-so
| Envoyé mercredi 17 mars 2004 - 22h10: | |
et moi ???? ;-) |
   
Rob
| Envoyé mercredi 17 mars 2004 - 22h27: | |
"d'où la nécessité de recourir à l'art." Cette vanité venant d'une écriture d'eau de vaisselle, de médiocrité tiéde, m'amuse beaucoup. Rob
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konss
| Envoyé mercredi 17 mars 2004 - 22h40: | |
rob, ça n'engage que toi, mais ton passage me fait plaisir et j'espère continuer à te compter parmi mes fidèles lecteurs. so-so : la dame, elle a dit, pas ceux d'internet. sur internet y'en a plein que j'apprécie. |
   
Rob
| Envoyé mercredi 17 mars 2004 - 23h04: | |
Désolé, je ne peux lire que les vrais écrivains. |
   
konss
| Envoyé mercredi 17 mars 2004 - 23h05: | |
formidable. à demain, donc. |
   
so-so
| Envoyé mercredi 17 mars 2004 - 23h50: | |
on s'en tape le cul par terre d'internet... ce qui me fait rire, c'est que n'importe quel ecrivant, pas trop nul, sur un forum bien choisi a davantage de lecteurs(trices) que s'il publiait chez n'importe quel éditeur soit-disant important dans le monde nécrophage de la poésie contemporaine !!! konscriptor a davantage de lecteurs que s'il dépensait 1500 euros à tenter de publier à compte d'auteur... ce qui l'empêcherait de jouir sereinement de son ecriture et de ses effets ! perso-so, je contrechie sur le PQ poétique qui promet une postérité de chiottes ! quant à Rob, qu'il aille nourrir les vautours que sont les éditeurs de poésie contemporaine avec ses euros faisandés ou bien qu'il vienne se rincer l'oeil gratis, ici ou ailleurs ! ou encore, qu'il achète ses CD obscurs de "chantauteurs" douteux qui polluent un espacce musical limité aux circonvolutions de son esprit sectaire et qui glorifient la mer dont il n'a pas su couper le cordon... mais bon, je sens que je dérive dans l'attaque à l'intégrité morale... c'est pourquoi ce mail peut être logiquement censuré sing while you may write while you may |
   
konss
| Envoyé mercredi 17 mars 2004 - 23h52: | |
hmm, je ne publierai jamais à compte d'auteur, ceci dit, et je ne publierai jamais de poésie. dans le domaine du roman (qui est mon champs d'action principal), le papier est pour l'instant plus rentable, en terme de lectorat, que l'internet. |
   
so-so
| Envoyé mercredi 17 mars 2004 - 23h59: | |
"plus rentable" ? mais encore ????
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konss
| Envoyé jeudi 18 mars 2004 - 00h07: | |
bin, moi, sur internet, j'accumule environ 200 lecteur par jour sur la totalité des lieux où je publie, et tous textes confondus. le tirage initial d'un premier roman, c'est 2000 exemplaires. soit dix fois plus de lecteurs, sans parler du fait que ça rapporte un peu de fric. |
   
pl
| Envoyé jeudi 18 mars 2004 - 10h30: | |
« Enfin si tu détruis, que ce soit avec des outils nuptiaux » René Char, je n’en garde plus que quelques paroles lumineuses et souvent son œuvre m’ennuie. Konsstrukt, Il y a peu, sans doute j’aurais, au lieu de cette indifférence polie, écrit quelques phrases lapidaires et assassines pour le rendre au néant. Mais il ne s’agit pas d’écriture, même si quelquefois celle ci s’accorde enfin à dire une réalité dénudée sans excès de preuves. Je vais reprendre une partie d’un texte afin de m’expliquer : « La poésie est la forme la plus simple, mais également la plus élaborée du narcissisme. La plus simple dans son immédiateté, la plus élaborée dans la continuité que l’on peut s’accorder, se croyant porteur d’un message universel, qui serait tout simplement le refus de l’universalité. Finalement que dit le poète ? Le monde c’est moi, il tente de le dire dans une sorte de provocation désemparée, avec des grouillements d’hormones, de métabolismes, de couilles, de vagins, qui ne surprennent plus personne, depuis le marquis de Sade, tout à été inventorié des abats du corps et de l’âme humaine, tout a été dépecé, même les oiseaux, fibre après fibre, décrypté jusqu’au vol. Il ne sert plus à rien de provoquer… Alors il ne reste plus qu’à signifier, c’est à dire prendre sens, prendre résolument parti pour le sens. Ce que je traduis le plus souvent par : « ouvrir les fenêtres » ou « respiration ». » La poésie signifie, elle est le signifié même: ce que je veux dire est littéralement ce que dis que je suis, le vécu, structurant la pensée en une appréhension du langage et des mots et ensuite, dans un autre mouvement d’appropriation, devenant à travers la lecture de l’autre une lecture de soi et parfois son rejet, mais c’est toujours à travers le filtre de soi-même. Ce qui est rejeté n’est pas l’objet, mais sa révulsion, et peut-être soi à travers le filtre de ce qui est regardé, l’effet miroir, je rejette ce qui me ressemble, par ce que je ne veux pas y voir, ce que je trouve de moi-même dans l’image difformante qui m’est tendue, strate après strate. » Cela vaut pour tout le monde… Konsstrukt écrit, jusqu’à l’exclusion dans l’exclusion. Je n’aimerais pas écrire ce qu’il écrit, comme il l’écrit, bien que je veuille parfois dire les mêmes choses (les sujets de l’écriture, *hors fiction, ne sont pas si vastes il me semble et le rôle du poète (s’il existe, le rôle et le poète et je n’en suis pas si sur) n’est pas de travestir, ni de magnifier ni même de rendre compte. Il signifie et puisque j’ai écrit : « ce que je veux dire est littéralement ce que dis que je suis. » comment pourrais-je l’accabler d’anathèmes, puisqu’il dit ce qui est. * (Je considère la poésie comme un document, photographie instantanée du réel et non une fiction comme le roman, même si parfois celui-ci puise sa trame dans la réalité) En prenant la mesure de l’urgence de dire, mais ce n’est pas cette urgence de toucher dans l’écrit qui donne à l’écriture cette aura essentielle de vérité en son économie. La réalité mise à plat n’est qu’un compte-rendu. Lorsque celle–ci est sublimée par les mots et leurs étranges amalgames parfois improbables, elle devient partage insoupçonné d’une évidence fuyante à portée de main et que la poésie restitue comme si elle fut toujours le bagage essentiel ou le fardeau desquels nous nous avions crû pour toujours les uniques détenteurs dans une solitude si grande qu’elle n’avait pas de mots et que quelqu’un, le poète ? qui est-il ? avance comme si de rien n’était, en vous coupant le souffle. Konsstrukt rend compte du fait-divers sans être écrivain, parce qu’il s’arrête, en absence de respiration devant la porte du mystère.
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konsstrukt
| Envoyé jeudi 18 mars 2004 - 10h50: | |
hmm, je ne suis pas d'accord sur deux points : d'abord, le fait d'exclure la poésie de la fiction, ensuite, le fait d'exclure le fait divers de la littérature. mais ce ne sont que des questions de statuts. effectivement, je suis un écrivain du fait divers, et, effectivement, si pour toi le fait divers est l'étape zéro de l'écriture, je comprends pourquoi mon travail n'a aucun intéret à tes yeux. maintenant, sur un plan théorique plus large que mon nombril : la poésie n'est pas à proprement parler du narcissisme, et rien que du narcisssisme dans le refus de l'universel. parce qu'alors la poésie ne serait pas un art. la fonction artistique, justement, est (tout comme la religion, la magie, et, pour faire court, toutes les pratiques transcendantes) ce mouvement d'inclusion de l'universel dans le narcissicique. toute oeuvre d'art fait le pari (dont le spectateur juge s'il est gagné ou non) de faire entrer l'universel dans le minuscule. la poésie est un exemple parfait de cette ambition : parler de la condition humaine (je reviens à mon nombril, là) en répétant je ne sais combien de fois le mot merde. de toute façon : quoi de moins narcissique, quoi de plus universel, que la merde. (par ailleurs, je te remercie d'avoir pris la peine d'une explication aussi déveoppée) |
   
Jordy
| Envoyé jeudi 18 mars 2004 - 13h14: | |
So-so, tu es un gros con (on te connais sûrement,d'ailleurs, sinon, comment saurais-tu que Rob est chantauteur, et comment utiliserais-tu ce terme que j'ai réactualisé il y a 5,6 ans, sur EV?) Rob écrit splendidement.Rien à voir avec ton Konstrut, adolescent boutonneux qui se complait à contempler ses merdes molles ou dures, se trouve très beau dans la glace, et fait chier tout le monde(on reste dans le thème) sur le forum bleu. Kons, tu écris correctement. Tes posts sont bien rédigés, ta prose romancière est lente,chiante, encore, décidément, mais elle se tient.En "poésie", tu es une catastrophe absolue. Putain! une nullité abyssale, y a pas de mots! Tu sembles avoir au moins un copain (So-so). Garde-le,tu auras du mal à en trouver d'autres. |
   
Rob
| Envoyé jeudi 18 mars 2004 - 13h15: | |
----"quant à Rob, qu'il aille nourrir les vautours que sont les éditeurs de poésie contemporaine avec ses euros faisandés ou bien qu'il vienne se rincer l'oeil gratis, ici ou ailleurs ! ou encore, qu'il achète ses CD obscurs de "chantauteurs" douteux qui polluent un espacce musical limité aux circonvolutions de son esprit sectaire et qui glorifient la mer dont il n'a pas su couper le cordon... mais bon, je sens que je dérive dans l'attaque à l'intégrité morale... c'est pourquoi ce mail peut être logiquement censuré" signé So-so."------ Hello. La première phrase, je comprends pas tout. Pourquoi mes rares euros seraient-ils plus faisandés que les tiens ? je m'interroge. C'est toujours le même problème, quand on est incapable d'avoir une pensée et une écriture un peu structurée, on part en couille et on tente de faire de l'effet, ça m'amuse ça aussi, tu es un comique involontaire, de ceux que je préfère. Merci pour ce moment de détente à tes dépends. La deuxième phrase alambiquée me laisse penser que l'on se connaît puisque tu fais état de mes petites manies. Moi sous le sobriquet de So-so je ne te connais pas, si ce n'est que par quelques textes inodores, incolores, mièvres, lisses et pauvrelets, ce qui ne doit pas te décourager dans l'exposition de tes désastres, sait-on jamais, une étincelle pourrait jaillir, mais je crois que c'est improbable. Quant à l'ami Konss, dont la principale qualité poétique est l'opiniâtreté, il représente pour le petit chantauteur rigolard que je suis, l'expression d'un adolescence digérée avec difficulté, un stade anal désespérant à défaut d'être désespéré et je le constate avec chagrin, la caricature ridicule de l'éventreur de porte ouverte. La troisième phrase qui ne fait que mendier une censure glorieuse, que je ne vais pas demander, relève encore de la pavane grotesque et pataude des dindons, il ne manque que le goudron, le couinement, lui, reste présent. Attentivement votre Rob
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Danja
| Envoyé jeudi 18 mars 2004 - 13h41: | |
"So-so, tu es un gros con (...) Rob écrit splendidement.Rien à voir avec ton Konstrut, adolescent boutonneux qui se complait à contempler ses merdes molles ou dures, se trouve très beau dans la glace, et fait chier tout le monde(on reste dans le thème) sur le forum bleu. Kons, tu écris correctement. Tes posts sont bien rédigés, ta prose romancière est lente,chiante, encore, décidément, mais elle se tient.En "poésie", tu es une catastrophe absolue. Putain! une nullité abyssale, y a pas de mots" Et bien, quelle éloquence ! Quel sens de l'affirmation et de la non analyse ! Quel sens de l'incompréhension et du binocle poussiéreux ! Quel colère bref. irréfléchie, inaboutie, sans intérêt.
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konss
| Envoyé jeudi 18 mars 2004 - 13h42: | |
jordy, je suis content que tu viennes jusqu'ici pour ne pas me lire. |
   
Danja
| Envoyé jeudi 18 mars 2004 - 13h45: | |
"La troisième phrase qui ne fait que mendier une censure glorieuse, que je ne vais pas demander, relève encore de la pavane grotesque et pataude des dindons, il ne manque que le goudron, le couinement, lui, reste présent." Merci, y en a au moins qui ont le sens de l'humour! C'est ça l'homme qui use du ciboulot même en temps d'orage, et c'est beau. |
   
Leezie
| Envoyé jeudi 18 mars 2004 - 14h16: | |
bon dites les copains, si ça vous fait rien, ce serait bien d'arrêter les frais pour maintenant, dans ce fil... on est ent rain de finir la publication de mars, et donc franchement j'ai pas que ça à faire salut à tous
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Rob
| Envoyé jeudi 18 mars 2004 - 16h08: | |
Bon d'accord mais quand même je dois faire remarquer que je suis resté dans une correction exemplaire en n'utilisant que le lexique principal de monsieur Konss, lexique que je ne vais pas détailler plus avant. Lorsque le vocabulaire est réduit à pipi-caca il est difficile de faire passer une idée, mais en envisageant une approche courtoise on pourrait par exemple et en toute fraternité dire que les textes du travailleur de l'art sont convenus, impavides, plats et soporifiques, qu'ils cherchent à faire de la provocation sans avoir les moyens de la provocation, qu'ils s'embourbent dans des creux d'habitude, et qu'on pourrait parler de sous-écriture réflexe, c'est à dire de la douleur née d'un complexe. Le tarif de la consultation est à débattre. Rob
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pl
| Envoyé jeudi 18 mars 2004 - 17h41: | |
"Ta peau, ton corps: ces faits-divers" Alain Bosquet (on arrête là) |
   
mr propre
| Envoyé vendredi 19 mars 2004 - 13h09: | |
Il était temps de tirer la chasse d'eau ! |
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