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jean guy
| Envoyé vendredi 18 avril 2003 - 15h36: | |
la nuit a ravagé le jour et nos souvenirs pluies acides de l’absence les chevaux du manège ont arrêté leur course le vieil orgue de foire a replié ses cartes et d’une vaine enfance oublieuse il ne reste qu’un triste préau vide et des bancs sans mémoire tu vois il fallait bien que le temps se démaille comme un manteau de laine quand il a trop servi qu’on jette après l’hiver au beau milieu d’avril quand le soleil revient par dessus les toits gris la nuit a ravagé le jour et nos souvenirs pluies acides de l’absence
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Anonyme
| Envoyé vendredi 18 avril 2003 - 20h25: | |
Juste une question ! Est-ce volontairement que très souvent tu ne fais pas rimer les vers ? Pourtant je reconnaîs la qualité de tes textes et qui plus est de celui-ci, mais je m'interroge sur ce détail...
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jean guy
| Envoyé mardi 22 avril 2003 - 10h01: | |
C’est curieux, mais cette question, je me la suis déjà posée moi aussi. Ma première réponse avait été que je manquais de « mots » ce qui est sans doute vrai. Et c’est vrai que le travail de la rime m’apparaît d'une exigence souvent insurmontable et que, conscient de mes limites je préfère sans doute me l’épargner plutôt que de m'y mettre vraiment. Mais j’ai pourtant remarqué que sans vraiment le faire exprès, j’utilise les rimes dans certains textes comme si elles étaient nécessaires, comme si elles s’imposaient alors que pour d’autres textes elles ne le sont pas. Il m’est arrivé de « dé-rimer » complètement un texte pour le rendre plus vivant (à mon avis), plus près de ce que je voulais obtenir comme musique, ambiance finales. J’ai aussi le sentiment que, parfois, les premiers mots d’un texte déterminent si celui-ci sera rimé ou pas ! ! ! ! Mais tout ça est bien vague, n’est-ce pas.
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flo
| Envoyé mardi 22 avril 2003 - 15h13: | |
J'y vois la volonté de rythmer le texte, de l'inscrire dans une musicalité, sans le forcer pour autant à suivre les règles de la versification..; non? |
   
jean Guy
| Envoyé mardi 22 avril 2003 - 17h01: | |
Oui, c'est ce que je voulais dire mais j'ai eu peur de paraître un peu prétentieux. C'est vrai que si j'ai passé pas mal de temps (pas assez) sur le petit texte ci-dessus à l'alléger, à lui donner forme j'ai eu la volonté de ne pas le rimer, ou plutôt pas un instant je n'ai ressenti le besoin de le rimer. Merci à l'anonyme et à Flo de me donner l'occasion de "réfléchir" c'est bien le mot qui convient n'est-ce pas. |
   
Rob le fouineur du hasard
| Envoyé jeudi 27 janvier 2005 - 18h40: | |
Et Jean Guy, que devient-il ? Fallait aller le chercher loin celui-là. |
   
hélène
| Envoyé jeudi 27 janvier 2005 - 22h52: | |
On ne le voit plus la seule qui a peut être son adresse c'est leezie !! il y a un texte de lui sur le site mais on n'a pas pu le joindre pour sa présentation il y a des trucs chouettes hein dans les archives dommage qu'on ne puisse pas les faire remonter de temps en temps en début de page les gens n e pensent pas à venir lire |
   
Leezie
| Envoyé vendredi 28 janvier 2005 - 09h33: | |
Rob, avec tous les bouleversements successifs connus depuis un an, je n'ai plus l'adresse de jean Guy son adresse perso ne répondait plus depuis longtemps, je n'avais plus que son adresse de travail Jean, si tu nous lis, fais-nous un signe ! Sinon, je voulais te dire que dans la prochaine fournée de Francopolis, dans ma rubrique "place des francophones", j'ai repris la grande discussion sur Brel entre Jean Guy, Florence Noël et Aglaé, avec une intervention et un texte de Jordy chais pas chez toi sur la colline de Gairaut, mais en bas près de la mer, dans l'avenue Pauliani, fait plutôt frisquet ce matin !! :-) |
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