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léo
| Envoyé vendredi 19 mars 2004 - 18h14: | |
Heureusement qu'il reste ce jardin lumineux cette île des vagues aux plages anciennes qu'érode l'insouciance du présent heureusement qu'il reste hors des structures bétonnées un abri de fleurs pour compter d'éphémères splendeurs et de papillons autant que de pétales pour peser l'alchimie minutieuse du mystère chaque poésie reste fragile magie anonyme d'une luciole en quête d'espace lumière hors de la lumière aux parfums d'étoiles la force qui pousse les sèves depuis les profondeurs du sol la beauté inattendue du hasard qui arrête sa course entre mes doigts la fleur poétique semble une perfection du tout une beauté inépuisable qu'on ne peut s 'empêcher de regarder un concentré d'univers à ne pas diluer dans un vase, ni dans un verre et qui ne peigne et ne repeigne pas ces verts d'émeuraude aux teintes déjà connues , à l'éclat émacié des visages d'habitudes feignant de purs sourires aux blancheurs d'écumes vierges quand dans la cheminée tisonnent des braises qui ne fatiguent pas nul besoin de printemps pour que bourgeonne le renouveau cette sève est l' ambre d'une parole que nulle saison n'affecte seule l'humble main qui la touche hurle des silences venus de si loin... des cris éphémères , les miens, mais qui ont l'intensité d'une introspection éternelle
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Noel
| Envoyé vendredi 19 mars 2004 - 19h06: | |
Reflets de lucioles ... Dans les moments les plus beaux il nous est possible de vivre, celui , où dans un chemin de terre, lors d’une promenade nocturne, se dévoile dans la pénombre , un surprenant tapis d’étoiles . A ce moment on réalise, C’ est enfin l’été, nos mains s’avancent , se saisissent d’un petit astre miniature , pour l’amener à nous . La prison de nos doigts entrouverts, apparaît, clignote sa lumière , comme une lente respiration , tel l’air qui passe entre nos lèvres, il en passe toujours, on le sent en cet instant . Nous envahit l’impression de détenir un secret trésor, un cœur de lumière . on bat avec lui , contre lui . On le regarde tant, on en devient petit . Soudain , la peur naît la lumière s’affaiblit, régulièrement , doucement Alors il faut le libérer pour le voir revivre reprendre sa place au sein de son mini cosmos Quinze jours après Il n’y a plus rien . Un rêve ? Un mirage ? Nous serait-il destiné ? Après un moment, on est plus vraiment sur, de leurs existences . C’est pourquoi on les oublies , sans en avoir conscience . L’année prochaine , laissons le temps , s’ouvriront encore , nos yeux d’enfants .
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Hélène
| Envoyé vendredi 19 mars 2004 - 19h27: | |
Heureusement qu'il reste ce jardin lumineux cette île des vagues aux plages anciennes qu'érode l'insouciance du présent ah mais oui Léo ! il est bien beau ce poème ! et comme dit Noël gardons nos yeux d'enfant pour pouvoir encore nous émerveiller. ne pas voir que la laideur la tristesse , le dégoût. Hier j'ai vu un jar apprivoisé à Yvoire au bord du lac léman il était beau et d'un drôle! il se laissait même caresser et était très bavard. tiens comme moi ce soir (;-)) je vais aller lire " le long d'un amour " de François Cheng encore un émerveillement. J'espère te lire souvent Léo .
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Noel
| Envoyé vendredi 19 mars 2004 - 21h52: | |
un peu comme l'albatros peut etre .... vi , c'est trés beau cette image de la fleur poétique qui pousse à tout endroits , à tout moments comme un refuge ... comme un espoir derriére chaque porte sombre ... creer lumiére d'une simple étincelle ... |
   
léo
| Envoyé samedi 20 mars 2004 - 01h06: | |
Bon début de matinée, merci de vos trois commentaires (je vais venir vous voir prochainement à défaut de remettre d'autres lignes dans l'immédiat, il faut savoir partager les écrits et les lectures) oui , regarder simplement et cueillir l'instant à la dérobée. Souvent la magie opère. Il y a également en nous une voix universelle qui nous parle et nous guide pauvre jars, j'espère qu'il est allé faire un petit plouf pour jargonner à son amie fragile force que l'écrit poétique mais lors de l'envolée (pas forcément vers le haut) , on oublie les pas hésitants d'un regard à tâtons Hélène, j'avoue ne pas avoir lu François Cheng amitiés |
   
Ln
| Envoyé samedi 20 mars 2004 - 03h00: | |
Peut-on te lire ailleurs Léo ? |
   
léo
| Envoyé samedi 20 mars 2004 - 10h03: | |
oui forum les poètes sur mon site http://perso.wanadoo.fr/leo.pold.victoria
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Hélène
| Envoyé samedi 20 mars 2004 - 10h56: | |
Je viens d'aller voir et je crois que j'ai une amie parmi les inscrits sur ton forum. merci!! |
   
léo
| Envoyé samedi 20 mars 2004 - 13h03: | |
merci Hélène les amis de mes amis sont mes amis........
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Noel
| Envoyé dimanche 21 mars 2004 - 00h59: | |
J’me mets mon nom comme chapeau Sur le plat du N qui dodeline En ressort simple en simple spire Et si me viens l’idée d’m’escalader , J’me dresse en haut , pieds en O Oh c’est rigolo , j’vois LEO )))))))))
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léo
| Envoyé dimanche 21 mars 2004 - 15h04: | |
tu peux laisser le n origine latine léo...léonis petit clin d'oeil! et dans oeil si tu enlèves le i (la paille dans l'oeil) ......., çà fait léo |
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