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Noel
| Envoyé lundi 22 mars 2004 - 18h01: | |
Tout les matins , à la même heure , Je l’aperçois en passant , semblant m’attendre , Ses traits mi –Joconde , mi Vermeer Comme des plumes , me caressent … Tout les matins , à la même heure , Son visage se noie dans les reflets , Du soleil l’illuminant , m’aveuglant , Mais de son halo je l’entends me dire : S’il te plait , Vient me chercher , Me voir , me parler , Ne me laisse pas … là . Dans ses murs gris sales , Ce gravier crissant , Dans les fleurs qui fanent , Dans l’oubli pesant , Sous ces chapes …noires . S’il te plait , vient me chercher , Me faire danser , rêver , Et dés fois encore … rire … Je boirais que de raison , Et rentrerais sans encombres , Cette fois …. Mais s’il te plait , Prends moi la main Ne la lâche pas , là .. C’est pourquoi , dés fois j’ai peur , Et pour ne pas qu’ enserre mon cœur, Je passe ailleurs … Loin d’elle … De son nom gravé … en moi et dans la pierre … De son image frôlant … le mur du cimetière …
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de lafourmi à l'elfe
| Envoyé lundi 22 mars 2004 - 19h19: | |
nostalgie , tendresse délicatesse. et tu me fais penser au film la jeune fille à la perle en citant Vermeer. |
   
Noel
| Envoyé mardi 23 mars 2004 - 17h35: | |
j'suis mal à l'aise à l'idée d'associer quoi que ce soit à un cimetiére , pour moi les gens restent vivants , ailleurs et gravés dans nos sensibilités , les cimetiéres , c'est des endroits qui me pincent et me disant : " OH LA , REVEILLE TOI DE TES REVES , ILS SONT LA .... " Dés que je frole un cimetiére , je me mets en parenthéses ( pour le survoler ? ) ...
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LN
| Envoyé mardi 23 mars 2004 - 18h49: | |
pour moi les morts ne sont pas là. j'aime les très vieux cimetières anglais les tombes qui se penchent au milieu des hautes herbes et les écureuils qui s'y poursuivent pour moi un cimetière devient un jardin. pas le courage d'écrire des textes en ce moment . plus ou moins dégoûtée. pourtant ce sujet pourrait être joli je crois. mais tant de gens ne voient plus que ce qui est laid ! à quoi bon.
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ADYNATTA
| Envoyé lundi 29 mars 2004 - 18h28: | |
les mots sont très beaux. Ils laissent flâner sur le texte le parfum des fleurs fânées et de la terre où l'on se recueille,... les yeux fermés et où seuls nous pénêtrent encore les sensation apportées par le vent. Cette vie qui regrette d'être passée, cette vie qui réclame une seconde chance est très émouvante. Et nous ressentons la tristesse de celui qui passe, l'inanité de sa souffrance sans cesse réveillée au point que pour l'éviter seul lui reste de s'en aller. |
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