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c
| Envoyé vendredi 26 mars 2004 - 22h50: | |
I ce n'est plus une tempête ni cet étourdissement de silence transi ni même un néant ou à peine une petite pointe évidée comme il est fortuit l'usage de soi-même... à notre insu l'on se tend tout entier longitudinale ouverte traçant des empans très doux vastement doux d'accueillir et l'aiguille entre II lutter en soi lutter à force de vibrer plus rien ne nous atteint ni l'or ni son jour mais juste vibrer puis l'ombre rit tout bas " je suis fait comme un rat ! " " j'attend " fixité rêveuse et fuite épileptique parce que la résistence s'épuise " veux-moi " et terriblement vouloir se rendre III tout l'obsessif règne en geste pensée souffle se jettent pêle-mêle de piles compressées en compresses pilées regarder très sobre ce vouloir si fort s'abandonner une glace peut-être un éclat froid serrer les dents IV c'est amer ton jet est amer pourtant il n'y avait rien de cela ni l'oeil ni la salive simplement l'attente elle souille ta saveur d'amour V en retirant l'aiguille c'est tout soi qui s'évide aspiré l'humeur du vin vieux un cathéter gicle " au-dehors " et le fruit vert sèche sur la grappe du coeur VI il s'étire ombreux puis sombre lentement en famine pour être certain de ne manquer de rien encore dans la lune il cherche le soleil au seuil des cavernes jamais il n'entre vraiment celui qui sait le sens de l'unication VII prend-moi dit-il en supplicié des joutes et son dard est plus ferme et dru pulsant de désir fête de turgescence il s'illumine au bord de la tendresse demain il m'en punira VIII retire-toi de ma veine toi qui me bois et m'assèche des mousses et des germes tendres des basses branches jusqu'au faîte ou vide-moi toute que je puisse mourir m'étendre et mourir vraiment seule capitonnée de rêves où tu n'es pas peut-être la douleur rend-elle le sang si savoureux que la ponction devient éternelle 24 o3 oo4
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so-so
| Envoyé vendredi 26 mars 2004 - 23h05: | |
perso-so, je trouve ça très très sexuel !! fantasme ou vécu, perso-so, le texte m'interroge. tout est question de distance, de mémoire, de capacité à être dans l'instant présent (pour essyaer de parler comme toi, Cat) beaucoup de manque, d'absence, de retrait me semble t-il. beaucoup d'insatisfaction ajouterais-je, si j'osais. mais, à nouveau, beaucoup de choses à écouter, qui donnent envie de répondre, mais qui, par pudeur peut-êtrer resteront tues. il existe des plages où l'amer peut manger le sable. etc. ;-) |
   
anima la nuit
| Envoyé samedi 27 mars 2004 - 09h11: | |
* bouche en coin * j'aimerais bien que tu n'essaies pas de "parler " comme moi )))) c'est semble-t-il très sexuel... c'est de l'écriture donc forcément c'est nourrit de choses vécues, de choses pensées/vues aussi... un amalgame oui ça parle de manque... en surface... la ou les réponses devraient être un texte ou des textes et ne devraient pas s'enfarger de pudeur à moins que ce ne soit celle de l'écriture... mais juste le fait que tu me dises que cela interroge et donne envie de répondre...le texte est récompensé )))) merci :¬)
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