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Raphaël
| | Envoyé samedi 27 mars 2004 - 01h58: | |
Mon coeur expéditif est un cylindre gris
Qui palpe, retranscrit, se fait porte-duvet
Parcourt mes bulletins de craie pure, stérile.
Affligeant, ce cruor qui tapisse ma scène
A l'encre synthétique, badigeonne, enduit
Comme une exhortation des alcades pelés :
"Plus vite ! qu'on ne voie des passions imbéciles
Que le terme réduit qui renferme la haine"
Claquons, sans en fléchir, ce ligament frivole,
Décélérons le monde en entravant nos mains.
Que le fruste contraste nous déclimatise,
Nous déchaîne des spectres de ces passés frémis
Perforons de tessons la bombe aérosol
(Ou le crâne gazeux de la couche de rien)
Du gras d'état-major qu'on regénère, incise,
Et l'encéphale au vent, qui tonitrue de vie
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