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pl
| Envoyé mercredi 31 mars 2004 - 10h09: | |
Aaron de Najran répare avec de la peinture la carriole du monde en marche. L’intensité de la lumière est là pour rappeler qu’avant d’être saveur le fruit est la promesse du soleil. Je reconnais la rue, elle porte un nom de serpent qui traverse lentement le village en déroulant ses anneaux luisants de pluies et de poussières balsamiques. Les couleurs relèvent une femme penchée mais qui marche depuis toujours dans le tableau avec sur son épaule l’étole d’un volcan tissé dans la ligne de fuite d’une vigogne aux sabots étincelants sur le noir éclat des roches cyclopéennes effondrées autour du vide chancelant des hauteurs. Même si je m’attarde la nuit ne viendra pas elle n’est pas de ce monde. (Un balcon pour Narcisse) |
   
aar
| Envoyé mercredi 31 mars 2004 - 17h21: | |
tiens, me voilà dans les pinces de pl entre Char, Méliade et Saint John Perse comme dans un triangle magique un croche-pattes à ma modestie sans doute... |
   
Philippe Landreau
| Envoyé mercredi 31 mars 2004 - 17h51: | |
Comment aurais-je pu ignorer AARON DE NAJRAN ?
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Noel
| Envoyé mercredi 31 mars 2004 - 19h04: | |
saint jean du cul posé sur le char , ça fait d'l'effet ))) ( moi aar c'est mon idole , ne lui dites pas , faut pas qu'il change ))) |
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