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marc (Marc)
| Envoyé mercredi 23 avril 2003 - 10h55: | |
Quai de gare, gare de province, grisaille ferrée, sur le banc un poivrot, la sécurité en alerte, ce bruyant train de marchandise, Quai de gare debout elle attend comme tous les jours elle est là, au même endroit Quai de gare, un autre Assis sur son banc il les observe, elle assise un livre à la main lui debout derrière elle, la regardant. Ses coups d'oeil furtifs derrière elle indiquent, sans doute possible, qu'elle a senti sa présence. Son air faussement détaché et pourtant trop près, préfigure un intérêt certain pour la lectrice. Un train passe Il a quitté son poste d'observation, elle a tourné longuement la tête, une rencontre, un regard, un instant, rien de plus. Elle replonge la tête dans son livre, Il est déjà ailleurs, et pourtant, il lui reste ce parfum délicat, senteurs de melon mûr, ce regard vif, cette main sûre tournant les pages ...
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Leezie
| Envoyé mercredi 23 avril 2003 - 11h30: | |
Bonjour Marc un autre quai... que surmonte le vent lourd passage de mes semaines à tes regards perdue comme le tableau de ta démarche au bout infiniment trop loin du quai balayant mes sommeils par quartier aussi profonde qu'un théâtre aussi douce qu'une chair douce de l'épaule enroulement subit du fil des eaux que balayent les peurs de douter lancinantes et ma soif au bord de ta limite et de l'orage épelle-moi que l'océan n'est pas cette ombre et seulement tu le rétractes pour la souffrance de me joindre entière et sous la mer
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marc (Marc)
| Envoyé mercredi 23 avril 2003 - 11h38: | |
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Aglaé
| Envoyé mercredi 23 avril 2003 - 16h39: | |
Marc J'aime ton quai de gare Suggestion: au dernier couplet;"Lui reste ce parfum délicat..." C'est toi qui vois |
   
marc (Marc)
| Envoyé jeudi 24 avril 2003 - 17h32: | |
Suggestion adoptée, de même que l'ajout de quelques quais pour le rythme. Merci. Version 2 : Quai de gare, gare de province, grisaille ferrée, sur le banc un poivrot, la sécurité en alerte, ce bruyant train de marchandise. Quai de gare debout elle attend comme tous les jours elle est là, au même endroit. Quai de gare, un autre Assis sur son banc il les observe, elle assise un livre à la main lui debout derrière elle, la regardant. Ses coups d'oeil furtifs derrière elle indiquent, sans doute possible, qu'elle a senti sa présence. Son air faussement détaché et pourtant trop près, préfigure un intérêt certain pour la lectrice. Un train passe Quai de gare, il a quitté son poste d'observation, elle a tourné longuement la tête, une rencontre, un regard, un instant, rien de plus. Quai de gare, Elle replonge la tête dans son livre, il est déjà ailleurs, et pourtant, lui reste ce parfum délicat, senteurs de melon mûr, ce regard vif, cette main sûre tournant les pages Quai de gare... |
   
Aglaé
| Envoyé jeudi 24 avril 2003 - 17h54: | |
C'est une très bonne idée...un peu de nostalgie, en douceur... Aglabiz |
   
Jean-Pierre
| Envoyé mercredi 30 avril 2003 - 20h29: | |
Salle des pas perdus Les destins transitent D'autres se cherchent Y'a ceux de banlieue Qui croisent les bulldozer d'affaires, tracant sans rien voir. Anonymes odeurs du monde les pas se perdent dans l'attente La tête cogne sur le buttoir noir des terminus ......elle ne reviendra pas. Jean-Pierre
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Leezie
| Envoyé mercredi 30 avril 2003 - 21h19: | |
Dans le soleil qui verse il y a le souvenir de mon amour il est encore au juste j’ai du mal à me souvenir de ces belles souples lignes que nous dessinions sur les rails un peu tendres a la portée de peau l’armure était bouillante brûlante j’ai oublié même lui a oublié si finalement un train était en marche ou bien non peut-être un tout petit wagon presque rien au milieu des chênes verts des genévriers ça brûle encore c’est sûr les familles ne sont pas particulièrement heureuses mais les syllabes résonnant ça verse une rivière aussi je me demande le soleil je me demande si c’est quelque chose qu’on a récité tout haut dans la lumière des lampes un peu vacillante une espèce de rite des pages et des pages et des pages et des fenêtres où est-ce qu’on les a ouvertes où ?
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Leezie
| Envoyé mercredi 30 avril 2003 - 21h20: | |
jean Pierre siatz ben vengu, amic (dis donc, tu as mis le temps...)
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