| Auteur |
Message |
    
so-so
| | Envoyé mercredi 31 mars 2004 - 21h41: | |
rien que pour vous embêter, et parce que celui-là parle de moi (parle de nous ???), et qu'au moins je l'ai aimé :
sauf à se croire
éventualité totale de lumière propre,
incolore et lavée des odeurs
continuellement rincée,
exempte
de décantations,
de décoctions,
de macérations,
pur esprit commandeur de membranes et de fibres
de nylon ou de soie
et d’une conscience phosphoreuse à basse température et constante,
bardée,
d’évidence comme d’une cage d ’os et de veines et de nerfs pour contenir d’onctueux remous,
comme d’une lourde nappe de cuir mort et gras sur l’animale dépouille,
sauf à se croire
céramiste de l’anus, artisan du côlonage, égoutier intestin de conduites clandestines,
orfèvre en cailloutage,
sauf à se croire
fondement d’un réseau de faïence,
principe excavateur
au motif d’une préhension sans faille,
sauf à se croire
potentat prothétique
redressant la carcasse de la terre,
édifiant sur des décombres minéraux
l’ordure dorée en défi aux tumeurs thallophytes,
aux ferments des humus purulents ...
pauvre levure,
l’adéquat écoulement,
l’insulaire,
l’ectopique,
l’éructant des cieux de sang,
viscères et révulsion,
crachats de crème par l’aorte déférente,
déchets de sève,
lèvres truffées de la suie des laissées,
gouffres des souches cardinales luisantes de mucus,
perles de glaire,
glaise entre les jambes et glandes noires pour intimes pustules,
lombes blessés,
sillon de bave,
bruine de boue,
et pluie de bile,
tremblant,
à la poursuite d’un sein de sable,
d’une plaie bleue comme d’un vent d’eau,
d’un plissement de pierre contre l’épaule, d’un déploiement d’ombres doubles à contempler, d’abysses beiges bercés d’oubli,
à croire que,
battu par les tempêtes de matière, comble de l’infini bouleversement,
mouillé,
rouillé,
souillé,
la bouche pleine d’urine et de graviers, la gorge invertébrée grouillant de gésiers musculeux, le ventre englouti par une larme de salive,
nombril tissé de fibres raidies,
et lacs du crâne en poches planes d’ambroisie brune,
à croire que
par un million de fentes encore,
des jets de moelle nous plantent au
monde !
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Noel
| | Envoyé mercredi 31 mars 2004 - 22h41: | |
bon , now , c'est qd que u nous donnes ton pseu ou au moins ton prenom qu'on aille hurler sous ta fenetre si tu reboudes encore " Mr le coach universel que je booste et je mets la pression qd qq'un que j'aime presque autant que moi me deçoit dans son texte qu'il devrait pouvoir mieux faire " ( c'est clair que c'est complexe comme nom ;)) |
hélène
| | Envoyé mercredi 31 mars 2004 - 23h05: | |
sauf à se croire, à SE CROIRE SEULEMENT so-so et à se tromper
de la même façon que d'autres se croient
un rayon qui illumine le monde fait pousser les fleurs un pacha qui a droit à tous les égards et tous les respects et
qui se trompent aussi .
Nous sommes tous:
à la fois tout ton poème et tout son inverse.
et que le monde te soit beau
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anima dans la nuit
| | Envoyé jeudi 01 avril 2004 - 02h31: | |
... So ?
.. ne fuis pas devant les miroirs, s'il te plaît
ne fais pas ça..
s'il te plaît |
Noel
| | Envoyé jeudi 01 avril 2004 - 17h35: | |
et notre petite judy garland preferée , crois tu qu'elle nous manque pas ? (((((( |
k
| | Envoyé jeudi 01 avril 2004 - 19h25: | |
Dis donc, c'est quelque chose, ce texte.
Ce n'est pas le genre qu'on pond en 15 minutes: il est riche de réflexion et d'images évocatrices.
Vraiment bon!
Salut so-so
Karl |
anima au matin décallé
| | Envoyé vendredi 02 avril 2004 - 13h35: | |
" judy garland préférée " ?? lolllllll
votre judy garland... a mis un texte sur le forum rouge et or... euh... pour se sentir moins à l'étroit " dans la gaine de vos regards "
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So, tu écris très fort
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