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66 zone franche - Le forum de Francopolis » Textes » A R C H I V E S » Les textes du 11.02.2004 au 31.04.2004 » Sucreries « précédent Suivant »

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rob
Envoyé dimanche 04 avril 2004 - 20h38:   

Sucreries


Ciel d'hiver ciel couvert
De doutes maquillés
Tout le temps que tu perds
Dans l'enfance mouillée

Ecrire en demi teinte
Noyées de confidences
Se fondre dans la plainte
Quand la larme commence


Ouvre le ton théâtre de bassesse et d'envie, ton lavoir de plein vent
Ouvre les tes écluses baptisant les naufrages, fais grincer tes sentences
Fais rougir tes paupières, dévale à la lisière de tous les lieux communs
Grimace, joue le jeu, ordonne tes faiblesses, affine ton venin
Ou Bricole en sous main tes fièvres d'arlequin, dégoupille ton mal
Fais claquer ton frileux, désespère de tout, agrafe tes affiches
Juge mal et partout avec la foie mauvaise, degriffe toi des marques
Ecris ton répertoire de ratures d'adresse, va enculer les mouches
Et retombe en enfance ...


Collé sur les volets
Tu regardais la fille
Avec ses seins de lait
Et ses jambes d'anguille

Ta grand-mère au missel
Régnait sur la cuisine
L'odeur du caramel
Colle encore aux racines

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so-so
Envoyé dimanche 04 avril 2004 - 23h02:   

et bien...

on dirait que tu n'as pas fini de gratter le fond de de la casserole...

(rien de pire que le caramel !
y'a pas à dire ça attache dur !)

bon courage !

(au fait : si tout ça est mauvais pour le foie,
pas de quoi en perdre la foi !)
;-)
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spacebar
Envoyé lundi 05 avril 2004 - 01h19:   

c'est l'histoire du mec qui dit aux autres qu'ils sont des trou du cul, à force de se le faire dire tous les jours, les autres se regardent, s'interrogent, puis regardent le mec qui leur dit qu'ils sont des trou du cul, à combien leur a-t-il dit, on ne le sait pas, mais un matin en passant par là, le mec qui traitait tout le monde de trou du cul se fait chier sur la tête
et comme de fait il se sent comme un trou du cul

morale de cette histoire ?
tirez-la vous-mêmes !


... mais c'est long à décoller...
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madelon
Envoyé lundi 05 avril 2004 - 08h23:   

quand on admet d'être un jour trou du cul et le lendemain jardin de roses on sait qu'on est comme tout le monde et tout se calme puisqu'on assied son trou du cul sur les roses .
mais attention avec délicatesse because les épines
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rob
Envoyé lundi 05 avril 2004 - 09h16:   

le temps joue des rengaines, un refrain de patience élimé jusqu'aux dents. Des politiques en moi comme une tablature, avec les rudiments d'une usure ouvrière. C'est un pigment ancien. Un vote en ordonnance souhaitant l'assonance. De mes incohérences , je garde l'attirance. Bien sur de loin en loin, ma voix joue le gitan, l'occitan Quéribus ou l'orgueil apatride. Mais souvent le temps baffre un raccord corps à corps que la nuit édulcore. Je cherche à arrimer un passé décimé. Un jour, j'irai réanimer l'image longiligne d'un amour rectiligne. Etre le porte-voix d'un quant-à-soi froussard. Dénoncer le mouchard d'un brouillard traquenard. Faire à colin-maillard la démarche zonarde d'un quartier incorrect. Les beaux jours viendront. Avant, dans mes débâcles, mes vieilles barricades, mes succursales de paroles, feront quelques chansons pour la marge absolue. Pour affirmer mon étendue ... mon terrain vague ... mon inconnu. Tout sera clair dans mon bocal, et vertical, et cervical dans le dédale. Dans le parloir, comme un plongeoir, un dernier mandat-carte avec une ironie, un sacré pouvoir de décevoir. Allez savoir dans quelle histoire, les beaux jours viendront.

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rob
Envoyé lundi 05 avril 2004 - 09h30:   

Je ne fais pas n’importe quoi
Retard du verbe et du tout dit
Je vibre à l’oeil parfois aux doigts
Suis aux aguets des fins de vie



J’ai du venin dans mon carquois
Indien haché de l’interdit
Guetteur inquiet feu de tous bois
Présence d’os quatrain maudit



J’irai bien faire l’iroquois
Mettre ma patte à l’incendie
Babine amère de vos lois
Je fais grimace aux paradis

hugh!
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4in
Envoyé lundi 05 avril 2004 - 16h51:   

haAHAHahahhahAHAHAHahahahahquatrainmaudithihihi


- bizou sur le front )))
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Nadja
Envoyé lundi 05 avril 2004 - 20h00:   

"Je ne fais pas n’importe quoi
Retard du verbe et du tout dit
Je vibre à l’oeil parfois aux doigts
Suis aux aguets des fins de vie



J’ai du venin dans mon carquois
Indien haché de l’interdit
Guetteur inquiet feu de tous bois
Présence d’os quatrain maudit



J’irai bien faire l’iroquois
Mettre ma patte à l’incendie
Babine amère de vos lois
Je fais grimace aux paradis

hugh!"




Excellent tout ça quelle dégaine !

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