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rob
| Envoyé dimanche 04 avril 2004 - 20h38: | |
Sucreries Ciel d'hiver ciel couvert De doutes maquillés Tout le temps que tu perds Dans l'enfance mouillée Ecrire en demi teinte Noyées de confidences Se fondre dans la plainte Quand la larme commence Ouvre le ton théâtre de bassesse et d'envie, ton lavoir de plein vent Ouvre les tes écluses baptisant les naufrages, fais grincer tes sentences Fais rougir tes paupières, dévale à la lisière de tous les lieux communs Grimace, joue le jeu, ordonne tes faiblesses, affine ton venin Ou Bricole en sous main tes fièvres d'arlequin, dégoupille ton mal Fais claquer ton frileux, désespère de tout, agrafe tes affiches Juge mal et partout avec la foie mauvaise, degriffe toi des marques Ecris ton répertoire de ratures d'adresse, va enculer les mouches Et retombe en enfance ... Collé sur les volets Tu regardais la fille Avec ses seins de lait Et ses jambes d'anguille Ta grand-mère au missel Régnait sur la cuisine L'odeur du caramel Colle encore aux racines
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so-so
| Envoyé dimanche 04 avril 2004 - 23h02: | |
et bien... on dirait que tu n'as pas fini de gratter le fond de de la casserole... (rien de pire que le caramel ! y'a pas à dire ça attache dur !) bon courage ! (au fait : si tout ça est mauvais pour le foie, pas de quoi en perdre la foi !) ;-) |
   
spacebar
| Envoyé lundi 05 avril 2004 - 01h19: | |
c'est l'histoire du mec qui dit aux autres qu'ils sont des trou du cul, à force de se le faire dire tous les jours, les autres se regardent, s'interrogent, puis regardent le mec qui leur dit qu'ils sont des trou du cul, à combien leur a-t-il dit, on ne le sait pas, mais un matin en passant par là, le mec qui traitait tout le monde de trou du cul se fait chier sur la tête et comme de fait il se sent comme un trou du cul morale de cette histoire ? tirez-la vous-mêmes ! ... mais c'est long à décoller...
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madelon
| Envoyé lundi 05 avril 2004 - 08h23: | |
quand on admet d'être un jour trou du cul et le lendemain jardin de roses on sait qu'on est comme tout le monde et tout se calme puisqu'on assied son trou du cul sur les roses . mais attention avec délicatesse because les épines
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rob
| Envoyé lundi 05 avril 2004 - 09h16: | |
le temps joue des rengaines, un refrain de patience élimé jusqu'aux dents. Des politiques en moi comme une tablature, avec les rudiments d'une usure ouvrière. C'est un pigment ancien. Un vote en ordonnance souhaitant l'assonance. De mes incohérences , je garde l'attirance. Bien sur de loin en loin, ma voix joue le gitan, l'occitan Quéribus ou l'orgueil apatride. Mais souvent le temps baffre un raccord corps à corps que la nuit édulcore. Je cherche à arrimer un passé décimé. Un jour, j'irai réanimer l'image longiligne d'un amour rectiligne. Etre le porte-voix d'un quant-à-soi froussard. Dénoncer le mouchard d'un brouillard traquenard. Faire à colin-maillard la démarche zonarde d'un quartier incorrect. Les beaux jours viendront. Avant, dans mes débâcles, mes vieilles barricades, mes succursales de paroles, feront quelques chansons pour la marge absolue. Pour affirmer mon étendue ... mon terrain vague ... mon inconnu. Tout sera clair dans mon bocal, et vertical, et cervical dans le dédale. Dans le parloir, comme un plongeoir, un dernier mandat-carte avec une ironie, un sacré pouvoir de décevoir. Allez savoir dans quelle histoire, les beaux jours viendront.
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rob
| Envoyé lundi 05 avril 2004 - 09h30: | |
Je ne fais pas n’importe quoi Retard du verbe et du tout dit Je vibre à l’oeil parfois aux doigts Suis aux aguets des fins de vie J’ai du venin dans mon carquois Indien haché de l’interdit Guetteur inquiet feu de tous bois Présence d’os quatrain maudit J’irai bien faire l’iroquois Mettre ma patte à l’incendie Babine amère de vos lois Je fais grimace aux paradis hugh! |
   
4in
| Envoyé lundi 05 avril 2004 - 16h51: | |
haAHAHahahhahAHAHAHahahahahquatrainmaudithihihi - bizou sur le front ))) |
   
Nadja
| Envoyé lundi 05 avril 2004 - 20h00: | |
"Je ne fais pas n’importe quoi Retard du verbe et du tout dit Je vibre à l’oeil parfois aux doigts Suis aux aguets des fins de vie J’ai du venin dans mon carquois Indien haché de l’interdit Guetteur inquiet feu de tous bois Présence d’os quatrain maudit J’irai bien faire l’iroquois Mettre ma patte à l’incendie Babine amère de vos lois Je fais grimace aux paradis hugh!" Excellent tout ça quelle dégaine !
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