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| Envoyé lundi 05 avril 2004 - 09h27: | |
Car c’est aussi, malgré tout, et ce tout est si vaste, de déchirures de naufrages et de désillusions, le temps d’une splendeur, fut-elle baignée de larmes. Le poète, n’est pas tant ce qu’il écrit dans ses formulations dérisoires même si quelquefois, dans l’émeri d’un graphite il soudoie au monde passant le nerf vibrant d’un vérité fugitive, mais la chance de dire que rien n’était perdu alors que tout semblait en cet irrémédiable carène d’abandon versé dans des puits creusant toujours plus profond les sonores échos du désastre. La nuit est mon domaine, pour la draper d’étoiles bêtes et de questions « qui fulmine là-haut ? Qui échancre et libère les lactescences, en quel théâtre d’illusions? je n’en suis pas le meneur de troupeaux bêlants vers les gouffres, mais le réceptacle improvisé par l’averse, de douleurs très anciennes qui me furent transmises, par erreur, par un dieu fourvoyé dans les posologies étranges d’un tableur qu’il ne maîtrisait plus. (Il faudrait ici ajouter une phrase en un anglais très choisi, mais je suis fâché avec les Amériques) « She’s wearing rags and feathears from salvation army counters.. Le poème déchiqueté, les lambeaux réconciliés de ses amours impossibles, te tendent leurs livides et fragiles promesses.
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