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karl
| Envoyé vendredi 16 avril 2004 - 18h18: | |
les premiers mots suffisent un souffle de nulle part quelque chose en tout cas le petit bruit d'exister quand mourir s'abandonne il y a de quoi nourrir une terre et si jamais tout cela était insignifiant si jamais alors je n'y pense même pas le sol est encore plus exact affolant ce sol qui raconte tout par silence pas besoin d'être en prison pour lire dans le béton
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Hélène
| Envoyé dimanche 18 avril 2004 - 19h22: | |
Je me blesse au ciment et pourtant il unit son gris est triste son sable a perdu la souplesse des plages. je préfère m'asseoir et regarder le bleu j'attends les rayons et la rosée j'attends les mots des poètes .
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