Poème long comme une queue de dinosau...

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Auteur Message   aar Envoyé jeudi 22 avril 2004 - 07h56:    .   mary Envoyé jeudi 22 avril 2004 - 08h22:    Tu restes toujours fidèle à toi-même. ..................................................   Nadjaphtaline Envoyé jeudi 22 avril 2004 - 13h41:    Il faut dire que les dinosaures à notre époque on n'en voit point la queue... Sauf aux musées, alors, il est où ce poème muséal "long comme une queue de dinosaure" ?   ZAza Envoyé jeudi 22 avril 2004 - 16h06:    "Un point c'est tout !" - extrait de la chanson de Zazie ? - ou manière de faire le point (le poing) ? zaZA .   c Envoyé jeudi 22 avril 2004 - 16h57:    ... long comme la queue d'un dinosaure est le sillage des oiseaux saurais-tu apercevoir en tes pupilles ces restes reptiliens où parfois le geste trahit les parois de caverne puis le soir au près du feu étreindre les tisons où bruit la mémoire des dragons saurais-tu réveiller les songes enroulés des sables et puiser là le merveilleux   dinofou Envoyé jeudi 22 avril 2004 - 17h39:    seulement celui-ci il est TRISTOUNET, voilà pourquoi la petitesse et non l'éxubérance d'une queue d'un dino joyeux   Danja Envoyé jeudi 22 avril 2004 - 19h52:    "... long comme la queue d'un dinosaure est le sillage des oiseaux saurais-tu apercevoir en tes pupilles ces restes reptiliens où parfois le geste trahit les parois de caverne puis le soir au près du feu étreindre les tisons où bruit la mémoire des dragons saurais-tu réveiller les songes enroulés des sables et puiser là le merveilleux " Je garde, petit ou pas.   noel Envoyé jeudi 22 avril 2004 - 22h05:    aaaaaar , it's my staaaaaar ))))))   un chasseur Envoyé jeudi 22 avril 2004 - 22h10:    un point de non retour? si encore il y avait deux points on pourrait les joindre et dessiner cette queue de dinosaure en rêve de pôuaite!! en fait à moi un point pour figurer une queue me fait penser à celle d'un ... lapin de garenne!!   c Envoyé vendredi 23 avril 2004 - 04h16:    " Je garde, petit ou pas. " - merci bien Danja, ça me fait plaisir )))   aar Envoyé vendredi 23 avril 2004 - 08h44:    le soir, les aiguilles de pins crépitaient dans le feu comme d'infimes étoiles filantes les flammes dansaient une danse secrète que nos yeux ne se lassaient de déchifrer maman préparait une tisane de séquoïas sauvages tandis que papa nous raconter pour la millième fois les aventures toujours nouvelles de notre grand-oncle Jacques qui fut autrefois grand chef brontosaure alors dans le grand silence du monde dans la féérie mydriatique de la nuit alors..... (à vous de continuer)   ars longa vita brevis Envoyé vendredi 23 avril 2004 - 10h50:    alors... "."   miaouuu Envoyé vendredi 23 avril 2004 - 14h33:    =^.^=   L'escraboulette à plume mordorée Envoyé vendredi 23 avril 2004 - 14h47:    c'est navrant ces minauderies   le jeu des rythmes Envoyé vendredi 23 avril 2004 - 14h49:    ..__ ..__....___ ..........._______ (cé quoi?) :-))   L'interlope à zigounette bleue Envoyé vendredi 23 avril 2004 - 16h14:    c'est con.   Hélène Envoyé vendredi 23 avril 2004 - 16h33:    Aaron tu aurais du mettre ce texte à continuer dans la rubrique " thème d'écriture. " Il n'est pas trop tard . je vais le copier coller et demain peut être je viendrai essayer j'aime bien répondre aux textes salut les chahuteurs ...!!? on s'amuse bien ? Hélène qui passe de temps en temps   c Envoyé vendredi 23 avril 2004 - 17h13:    ( c'était pas le mien de miaouw ) ______________________________________________ " le soir, les aiguilles de pins crépitaient dans le feu comme d'infimes étoiles filantes les flammes dansaient une danse secrète que nos yeux ne se lassaient de déchifrer maman préparait une tisane de séquoïas sauvages tandis que papa nous raconter pour la millième fois les aventures toujours nouvelles de notre grand-oncle Jacques qui fut autrefois grand chef brontosaure alors dans le grand silence du monde dans la féérie mydriatique de la nuit alors..... " ( à vous de continuer ) - dixit Aar * alors... il raconta une histoire à faire peur comme on en raconte autour du feu histoire de trembler un peu pour oublier que l'on tremble beaucoup sans le montrer ( faut être brave quand on a un grand-oncle qui était chef-brontosaure ) papa raconta ce soir là " le jour du présage " c'était le jour de la grande chasse toute la horde battait le sol bâtons et massues en rythmes la voix des hommes vibraient basse et fière poussait les mammouths dont l'odeur était forte, âcre il fallait être agile si une bête chargeait, éviter les grandes cornes-de-bouches et à douze faire tourner l'animal jusqu'en la crevasse ce jour là il en tomba six et c'était un de trop femmes et chasseurs, toute la horde se rassembla pour éventrer les carcasses chaudes ( grand-tonton s'appuya à la parois de la falaise pour fumer sa brindille, satisfait ) mais le sage attentif au dépeçage d'une grande femelle, celle dont les cornes-de-bouche étaient les plus longues, les plus blanches vit jaillir les trippes et un petit sans poil alors... il leva haut son bâton et hurla ( merde un petit sans poil ) les silex cessèrent de tailler dans les peaux les graisses, l'os tout mouvement cessa toute la horde avait la bouche ouverte les yeux écarquillés le sage regarda chacun en secouant son bâton de ses deux mains les membres de la horde s'approchèrent et firent un cercle autour de lui, ils étaient tous couverts de sang leurs yeux étaient si blancs dans les nuées noircies d'insectes bourdonnants et le sage, les yeux exhorbités, annonça la chute " quand la nuit sera rouge comme le sont aujourd'hui vos mains le ciel perdra un oeil et borgne il fera trembler toutes les pierres les montagnes cracheront leurs feux jusqu'à ce que le visage des plaines s'efface et efface avec lui les traces de nos chasses sous une croûte sans poil " ( grand-tonton pensa que ça ferait un drôle de sandwish ) ... ont dit que cette nuit survint très rouge qu'un grand sillage de feu heurta un des deux yeux du ciel on dit que borgne il changea le visage des plaines ( et grand-tonton a été pris dans le drôle de sandwish ) alors... ... une aiguille de pin crépita et maman éclaboussa le feu avec sa tisane   re miaouuuu Envoyé vendredi 23 avril 2004 - 17h22:    ah j'ai compris pour le jeu des rythmes)))))))) (c'est pas con du tout)   obs Envoyé vendredi 23 avril 2004 - 17h52:    19 réponses à un tout petit point!! faut l'faire quand même mais il est vrai que devant un point on ne se sent pas nul on garde l'illusion d'avoir du talent , pas vrai les anonymes ? le nouvel obs   l'ancien obs Envoyé vendredi 23 avril 2004 - 17h56:    le point était lui-même un sarcasme, donc je ne vois pas pourquoi on se priverait   l'abbé tisseur Envoyé vendredi 23 avril 2004 - 18h01:    c'est une observation express, alors ou hebdomadaire   c l'obsidienne Envoyé vendredi 23 avril 2004 - 18h11:    " mais il est vrai que devant un point on ne se sent pas nul on garde l'illusion d'avoir du talent , pas vrai les anonymes ? " ... je trouve ça un petit peu bête comme commentaire... ( pas que je me sente consernée - talent ou pas - mon c n'est pas anonyme ) mais je trouve ça "fendant" un commentaire comme ça... genre condescendance limite, très limite mais entre vous c'est peut-être farce ? ( catrin d'obsidienne )   la page une Envoyé vendredi 23 avril 2004 - 18h22:    ben ya des textes qui sont bien et personne ne répond alors !! et aux imbéciles on a le droit de répondre par des imbécilités non ? et toi t'es pas anonyme pourquoi tu les défends j'en avais pas après toi   n Envoyé vendredi 23 avril 2004 - 18h29:    "toi" qui? ça devient complexe   c comme catrine Envoyé vendredi 23 avril 2004 - 18h50:    non, ça devient "red" à la page une je dis: parfois un texte bien, est bien dans le silence qui l'entoure, parfois ce silence est un respect parfois celui que l'on dit "imbécile" ne l'est pas, parfois l'imbécile à un humour très personnel et parfois ceux qui jugent et portent une insulte sur un autre... ressemblent à l'insulte qu'ils viennent de lancer... perso, le point de Aar m'aura fait écrire 7 vers que Danja garde, et c'est pour moi un petit bonheur ; le point de Aar m'aura fait écrire en souriant, c'est un second petit bonheur ; puis son ajout m'aura encore fait sourire, puis rire gentiment pour lui, vers lui, rire gentiment une sorte de suite...plusieurs petits bonheurs... sourtout, oui, surtout si Aar sourit lui aussi voili voilà :¬) ( merci Aar, j'avais besoin de sourire, merci infiniment )   Danja Envoyé vendredi 23 avril 2004 - 19h20:    Le . ouverture ou fermeture de l'infini ? Oui, C, Je garde et je relis ton texte, comme quoi tout peut naître de rien, l'univers Big bang...et ce texte là, ti ou pas.   c Envoyé vendredi 23 avril 2004 - 20h56:    Le . ouverture à l'infini Au commencement était le point tel un atome une amorce invitation à ouvrir tout ce qui s'ouvre de soi vers l'autre un puits où plonger et boire un puits de possibles où baigner le front la plaie laver la fatigue d'une naissance pour nourir se qui s'était tari et sourire en Big Bang :¬)   Sergeant Pepper's Big Bang Envoyé vendredi 23 avril 2004 - 21h20:    comme quoi un point tout petit tout nu tout seul comme un louveteau sans meute comme un atome sans bombe peut être (virtuellement parlant) un évènement poétique plus important que toute l'oeuvre de Victor (Hugo) ou que les Anapurnas poétiques des frères Cuffis ....   oui... Envoyé vendredi 23 avril 2004 - 22h32:    oui....heureusement qu'il est là... oui...   c Envoyé vendredi 23 avril 2004 - 23h14:    ... ce n'est pas le point en lui-même qui est l'événement ni l'action de le poser, mais ce qui en découle, ce qui aurait pu devenir, ce qui était possible de construire à partir de lui ( ce qui aura été en partie détruit/gaspillé ici...par des jugements de valeurs, pour des frustrations qui n'ont rien à voir avec la personne qui a posé le point, mais qui ont tout à voir avec la manière dont certains l'auront reçu, et qui auront occupé l'espace dévolu aux possibles avec leur ego ) ... il faut apprendre cette lente respiration des espaces, ne pas se...précipiter il faut apprendre à maîtriser sa propre ...respiration   et ce silence?? combien? Envoyé vendredi 23 avril 2004 - 23h34:    -   Rob Envoyé vendredi 23 avril 2004 - 23h55:    Moi, déjà, quand on me dit "il faut" ça m'irrite. Ce point absurde et rigolo, je crois qu'il ne peut ramener que des couillonades salutaires, je pense que c'était son but et qu'il n'avait pas l'intention de faire respirer. On ne peut pas passer son temps sur la falaise en espérant que le vent nous fasse une parure de poète. Si les écriveurs pouvaient éviter la pose, les draperies en ombres et déliés, les écriveurs pourraient peut-être commencer à croire que leurs minuscules mots juxtaposés ont une infime chance de passer chez le voisin, mais les sentences et les leçons, les mises au point et les indignations fusillent le lecteur rare et éventuel. Ce lecteur est à 99% lui même un écrivailleur et souvent (j'ai choisi de ne pas dire toujours) se place dans ce qu'on pourrait appeler la compétition. Donc, considérant le ridicule de la chose, il me semble qu'il serait agréable de prendre tout ça comme un petit jeu en évitant les postures avant qu'elles ne tournent aux impostures, mais ça c'est juste pour déconner si je peux me le permettre.   Leezie Envoyé samedi 24 avril 2004 - 01h26:    oui très d'accord avec toi, Rob. rien n'aura été gaspillé ni détruit, je trouve, c'était un petit sarcasme de départ, il a donné lieu à des belles choses, si je vous relis, et à des petites blagues pas trop idiotes non, il est très chouette ce fil, blagues, sarcasmes, petits animaux et beaux textes   aar Envoyé samedi 24 avril 2004 - 11h24:    voilà petit point revenu à la maison le cartable plein de torgnoles et de parfums du monde les bruyères des Appalaches le jardin botanique de Nice (la bien nommée) la neige éternelle de l’Aconcagua... Il a même chevauché le naseau fumant du mustang de Cat comme un courageux petit dinosaure cherokee et pourtant ce n’était qu’un petit point modeste une mine de rien pas plus gros qu’une mine de crayon passée au taille-crayon (avec des petites guirlandes de bois peint qui pendent au taille-crayon, comme on pèle une orange à l’Opinel avec la peau qui devient un serpent élastique de soleil et de fierté) ce petit point inutile je l’ai trouvé dans un livre comme ça, par hasard à la page 1254 il s’ennuyait dans ces immenses phrases sépulcrales il ne savait plus l’odeur de l’encre l’odeur d’une feuille de bouleau qu’on froisse dans ses doigts il n’avait jamais vu une violette des bois quand j’ai ouvert le livre il a cligné des yeux puis il a éternué timidement comme s’il avait peur de déranger les belles lettres savamment calligraphiées autour de lui (et amoureusement rangés par des bibliothécaires avec la poussière de Jules Ferry et de la cire d’abeille) Alors ce petit point minuscule ce petit point méprisé des poètes et des Belles-Lettres ce petit point au fond d’un livre fermé qui ne verra jamais la lumière d’une lecture je l’ai pris avec moi je l’ai épousseté je lui ai donné une chemise verdana puis il est parti le sac sur le dos comme un colibri et je vois maintenant que tous les forumistes d’ici l’aiment comme on aime (en donnant des torgnoles aussi) tout le monde l’a adopté tout le monde le fait sauter sur ses genoux lui donne sa barbichette ou le bout du sein ce petit point qui termine la queue d’un dinosaure   Hélène dame d'aquitaine Envoyé samedi 24 avril 2004 - 11h43:    J'aime beaucoup ce petit point quand tu dis où tu l'as trouvé. il a certainement aimé respirer l'air pur de ton poème et même a du nous regarder très étonné. Lui qui n'avait connu que le sérieux et la trop grande fausse sagesse des académiciens poussiéreux. un petit point modeste comme un des pions d'un jeu d'échecs. et qui ici est devenu roi .   Leezie Envoyé samedi 24 avril 2004 - 11h48:    ah ah superbe, Bernard ! :-))) magnifique...