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Amin
| Envoyé lundi 26 avril 2004 - 23h08: | |
La virulence des pensées qui dévient le convoi des rails Dilue la douceur dégrafée des pages tournant les tapis Nous emballant comme attirail Les particules de nos cours, des sourires identifiés Roulent nos épaules, débris qui résonneront sans fléchir Etrange lyre, gamme acerbe, mon arbuste aux appuis courbés Semble redéposer la gerbe aux connaissances débranchées M'effleurer l'air de ritournelles ; Un auditoire décortique Ou s'engorge d'acquis blindés qui dynamisent les esprits, D'inexpugnables convictions - De ces certitudes nacrées qui virent au gré des saisons - J'engrange en mémoire de l'ombre un peu d'urgence et de raison : Ces quelques points de vue distincts, Les conclusions que ta voix sème et l'alternative effilée Convergent sur votre initiale Une introuvable bissectrice qui recoupe l'âme elle-même, Comme glaçant le fer à battre Berce les jours qui raccourcissent En fines planches (De théâtre) |
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