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Umar
| Envoyé jeudi 29 avril 2004 - 12h26: | |
J'aime les intemperies bleutees de ta chair qui se deversent dans ma bouche avide, j'aime les sursauts de l'extase-debandade qui renverse ta chevelure sur mon corps endurci, j'aime le bouton sauvage de tes yeux qui frole et mord mes monts et montagnes, j'aime l'ardeur impitoyable de ces nuits ou je ne me reconnais plus ou je suis une lamelle de terre ou un bout de viande qui s'endort dans le creux de ta volupte, j'aime le soupirail d'ou tu m'invites a la luxure la plus profonde, j'aime ton corps arque et enflamme qui s'offre et s'ouvre comme un defi a ma raison, j'aime ces territoires humides ou je me meurs de soutirer la derniere goutte, j'aime l'inconstance ahurissante de ton desir car il me vaut d'etre esclave de plein gre. Umar |
   
aar
| Envoyé jeudi 29 avril 2004 - 13h41: | |
hé bé ! entre compassion palestienne et transcendance vénusienne Umar nous fait une belle roue poétique |
   
aar
| Envoyé jeudi 29 avril 2004 - 13h56: | |
palestinienne je voulais dire.... par contre utiliser le mot "esclave" (dans ce cas, de chair femelle) est de très mauvais goût, peu poétique et offensant pour beaucoup (ne serait-ce qu'en mémoire de tous ceux qui sont et qui ont été esclaves ) ah poésie, que de conneries en ton nom !!!!!!
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?
| Envoyé jeudi 29 avril 2004 - 14h14: | |
Vous pouvez censurer comme hier, mais... ça ne veut toujours rien dire. Ça s'appelle aligner des mots. Je t'en fais un bout comme ça en 30 secondes : J'aime les claquettes de ton respir qui crépite dans la torsion de nos jambes désalignées, j'aime la traversienne de ta fêlure-geyser quand tu cimentes la noyade d'échevelure gravide, laminaire du palpable arrimé à l'ubac des possibles. Grenier d'Omphalos, j'autogyre ton suc aimanté de cabrures délétères, à fouailler l'océan d'absolus gynécées. etc etc etc ce qui ne veut strictement rien dire mais fait très "poétique". |
   
maître
| Envoyé jeudi 29 avril 2004 - 14h39: | |
non, non et non ? (C'est à vous que je parle) il y a dans le "n'importe quoi", une façon toujours particulière d'aligner les mots et les flots de sorte qu'on obtienne, ou non, quelque résultat touchant, qui parle à autre chose qu'au cérébral. Suffit de s'y attarder. Salutations
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anima
| Envoyé jeudi 29 avril 2004 - 15h44: | |
" ha poésie, que de conneries en ton nom ! " héhéhéhéhahAHAHAHahahahahj'abonde j'abonde et je ris en passant je trouve que l'impro de Mr. d'Interrogation est très très " poétique " c'est curieux han mais j'ai vibré, j'm'demande pourquoi lolllll ( c'est sûrement le déferlement des vocables - fichtre cat t'es trop cérébrale ! ) hihihahaAHAHAHahahahHAHAHAHAHAHHAhahahahhaha " ha poésie, que de conneries en ton nom ! " bisous |
   
Ln
| Envoyé jeudi 29 avril 2004 - 21h04: | |
qu'avais tu mis hier , point en labyrinthe ? certainement pas des mots aux odeurs de musique ? "J'aime les claquettes de ton respir qui crépite dans la torsion de nos jambes désalignées, j'aime la traversienne de ta fêlure-geyser quand tu cimentes la noyade d'échevelure gravide" je passe directement à " à fouiller l'océan " je crois que tes mots sont un écho. ils ne sont pas venus tout seuls. tu ne le sais pas encore. réfléchis bien. aucune raison de les effacer !
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