Léonard Cohen chante Famous Blue Rain...

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Auteur Message   s* Envoyé jeudi 20 mai 2004 - 17h58:    "quand le monde sera pétrifié nous déplacerons l’air" - Zbigniew Herbert, Pologne. -- Léonard Cohen chante Famous Blue Raincoat-- quand on l'écoute en marchant on cherche une combinaison de pas pour mouiller la pierre et déclencher l'ouverture d'un passage désir d'aller plus bas on devient fantôme noir en plein jour esprit de centre-ville traître à quelque chose sans trop savoir à quoi un prénom tracé sur un verre une voiture garée quelque part qu'on ne retrouve plus aux nombreuses clés cassées dans les portes -leur disposition dans la ville forme l'exacte carte du ciel- quand on l'écoute en marchant on devient la femme de tout le monde et la femme de personne avec des sacs remplis d'objets brillants qui brûlent la main et l'épaule et une bouche malheureuse qui avale les gens pris d'une envie de pisser qui n'en est pas une qui envahit tout le milieu de la nuit simple prétexte pour dessiner quelque chose dans l'eau et se dire que c'est d'avoir trop bu la voix vers la fin de la chanson il y a une autre voix derrière la guitare une voix de femme qui fait ouuh ouuh quelques secondes seulement c'est comme un achèvement un sommet qui surprend placé tout en bas de la pente dans la rondeur du flanc on fait alors le geste de saisir un crayon pour écrire sur son corps -qui ne valait plus rien- un prix plus élevé que prévu et des bateaux remplis d'esclaves partent de nos yeux vers de plus grandes lumières 20-05-2004   Ln Envoyé jeudi 20 mai 2004 - 19h28:    tu as écrit ce texte depuis que mary a mis celui de Herbert !! Je n'en reviens pas. je pense que tu écoutais justement ce disque ? Tu t'es laissé porter par la musique . j'aime beaucoup : on devient fantôme noir en plein jour et : nombreuses clés cassées dans les portes -leur disposition dans la ville forme l'exacte carte du ciel- comme si tu marchais la tête en l'air et que le immeubles seraient les dessins des horoscopes.   Ln Envoyé jeudi 20 mai 2004 - 19h52:    les immeubles seraient oups ! les immeubles étaient bien sûr je ris j'ai parlé comme quand j'étais petite.   four in the morning Envoyé jeudi 20 mai 2004 - 20h22:    "Que te dire enfin mon tueur mon proche Dire quoi ? Seulement cela que tu me manques, seulement que je te pardonne Et toute la joie que tu aies rencontré ma route"   Claire C. Envoyé vendredi 21 mai 2004 - 14h39:    C'est la chanson de Cohen que je préfère   Danjaphtaline Envoyé mardi 25 mai 2004 - 13h43:    Amoureuse de ce texte. ***   ange Envoyé vendredi 28 mai 2004 - 12h44:    tu en auras plein d'autres du même auteur, sur son site ici : http://perso.wanadoo.fr/steliade/ régale-toi l'amoureuse :-)