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Hélène
| Envoyé vendredi 21 mai 2004 - 11h05: | |
Brume à peine sanguine Sur tes joues Parce qu’un sable tendre S’ébattait sur la plage Que trop de pluie , de vent , D’orages égarés L’ont poussé vers la ville Tes paupières blessées Brûlent encore. Un jour où tu marchais sans trace de chemin Tu as crié à l’aide Trop longtemps Et trop fort Même les peupliers ont sursauté Quand ils ont reconnu ta voix Mais ils préfèrent Le balancement de l’oiseau Son chant sur la plus haute feuille Pourtant fragile Entoure de tes bras leurs troncs Colle ton oreille Entre dans leur fugue Tu trouveras
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