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marc (Marc)
| Envoyé lundi 05 mai 2003 - 00h13: | |
Jour de déménagement, les gros cartons sont déjà partis, les meubles aussi. Il reste ces nombreux petits riens, ces vestiges infimes, ces fragments que l’on collectionne, ces « on le garde, çà peut toujours servir ». Ils retrouvent dans la vieille boîte à biscuits, les restes d'un précédent mouvement, d'autres petit riens...
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Aglaé
| Envoyé lundi 05 mai 2003 - 11h54: | |
J'aime tes petits poèmes limpides...ce n'est pas la première fois...j'ai toujours envie d'en faire une version-Aglaé...mais je n'ose pas....à toi de dire... |
   
Leezie
| Envoyé lundi 05 mai 2003 - 12h26: | |
Bonjour, Aglaé, ben pourquoi tu ne le ferais pas? les forums, ça sert à ça... Ah, Marc, alors il s'est bien passé ton déménagement? contente que tu trouves du temps maintenant pour passer par ici |
   
Aglaé
| Envoyé lundi 05 mai 2003 - 12h57: | |
Bidules infimes Jour de déménagement Les gros cartons sont partis Les meubles itou Les meubles aussi Restent les petits bidules On sait pas, ça peut servir Le pot à Jules Ça peut s’offrir Dans un carton à chapeau On entasse les petits riens Mis de côté pour bientôt Un déménagement prochain
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marc (Marc)
| Envoyé lundi 05 mai 2003 - 23h55: | |
Aucun problème pour la version Aglaé, c'est un plaisir que de t'inspirer. |
   
marc (Marc)
| Envoyé mardi 06 mai 2003 - 00h06: | |
UN PRINTEMPS PLUS LOIN Sortie de tanière hivernale, les regards sont soutenus, les jupes courtes, un printemps plus loin, le soleil agit toujours. Les parfums oubliés se retrouvent, se mélangent les premières moiteurs timidement s'éveillent Fleurissent les terrasses, temps qui s'allonge une bière, une autre, l'urgence de retrouver le cocon a finalement disparu.
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Patrick Packwood
| Envoyé mardi 06 mai 2003 - 04h01: | |
le feu à l'oeil en ces journées plombées brille la poussière de l'hiver diamants miséreux soulevés par la frénésie du renouveau cycles sauvages ordonnés dans le temps et l'espace le froid fond à la chaleur le petit nourri le grand les fleurs se boutonnent chacune à son tour changent ses pétales prolongés jusqu'à la fin de l'été jusqu'aux rêves de printemps de l'automne et la quasi mort hivernale cycles civilisés désordonnés dans l'ivresse du printemps sort le marteau assourdissant il veut tout voir sans rien regarder envahi son territoire bouscule et bascule dans les nuages du mince vernis de civilité évaporé au soleil l'ivrogne du printemps rend fou rouge au coin de l'oeil dans le vert nouveau Patrick Packwood - 3 mai 2003 -
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marc (Marc)
| Envoyé vendredi 09 mai 2003 - 00h17: | |
Tièdes gouttes d'un orage avorté lavant à peine la sueur de cette longue journée
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gert
| Envoyé samedi 10 mai 2003 - 01h30: | |
Wow! là je suis touchée.... ce que j'aime ces concentrés mais cuits à point! Celui-là , je l'inscris dans mon carnet voyage. Merci Marc |