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Lambertheau
| Envoyé mardi 08 juin 2004 - 13h03: | |
Poème en vers libres Pour époque atone Pour époque aphone Où les gros calibres Et les mégaphones Plein régime entonnent L’ultime chant de l’Inca Sur les hauts plateaux De l’Altiplano Monte un air amer Jusqu’aux déserts De l’Atacama Jusqu’à l’Euphrate Dans un bruit mat L’Empire chute Le monde mute Attaque en règle Majuscule Rangées de bègues Matricules Adams drainés sous jugulaires Même les fruits sont militaires A ta fin Atahualpa A tes souhaits qu’on mouchera A tes amours qu’on écoulera A ton or à nos ducats A la faim de tes enfants minuscules A leur silence en quechua Nouveau Monde en liesse Liasses seules en lice Levons nos calices Buvons-en la lie !
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Chacapumpa y rob
| Envoyé mardi 08 juin 2004 - 13h47: | |
Duerme duerme negrito que tu mama está en el campo negrito. Duerme duerme negrito que tu mama está en el campo negrito. Te va a traer codornices para ti te va a traer rica' fruta' para ti te va a traer carne de cerdo para ti te va a traer mucha cosa para ti. Y si el negro no se duerme viene el diablo blanco y zas! le come la patita! chacapumpa chacapumpa très chouette ! |
incaar
| Envoyé mardi 08 juin 2004 - 14h18: | |
Negrito d'Atahualpa Yupanqui, (texte complet) Duerme, duerme, negrito que tu mamá está en el campo, negrito ...( bis ) Te va a traer codornices para ti Te va a traer rica fruta para ti Te va a traer carne de cerdo para ti Te va a traer muchas cosas para ti. Y si el negro no se duerme, viene el diablo blanco y ¡zas ! le come la patita, chacapoca, chacapo pocachacapo ... Duerme, duerme, negrito, que tu mamá está en el campo, negrito ( bis ) Trabajando, trabajando duramente, trabajando sí trabajando y no le pagan, trabajando sí trabajando y va tosiendo, trabajando sí trabajando y va de luto, trabajando sí Pa(ra) el negrito chiquitito, trabajando sí ( bis ) no le pagan, sí va tosiendo, sí va de luto, sí duramente, sí Duerme, duerme, negrito, ... ( bis ) .... un grand moment de vie cette chanson d'Atahualpa avec sa voix cassée sur les cailloux et ses doigts cassés sur la guitare |
L
| Envoyé mardi 08 juin 2004 - 19h18: | |
. imaginer ce que pourrait ressentir un étranger n'est pas facile . bien vu Lambertheau. |
lambertheau
| Envoyé mardi 08 juin 2004 - 22h43: | |
Merci Rob y Aar y L. Ya qu'un problème, je ne sais pas l'espagnol. Mais je crois que je me souviens de la chanson, un bel air un peu lancinant. |
aar
| Envoyé mercredi 09 juin 2004 - 19h00: | |
cette chanson , Negrito, est une berceuse, une chanson populaire qui vient de Cuba, dit-on. C'est donc une chanson des esclaves. Finalement peu importe les paroles. On peut les comprendre aisémment. C'est un chant d'esclave plein de tendresse. Cette chanson est resté gravée dans mon disque dur cérébelleux ! J'ai eu l'occasion de voir Atahualpa Yupanqui, Dans les années 80. Dans une petite salle, 2O personnes environ (il refusait de faire des concerts dans des grandes salles) Il était à 3 mètres devant nous, avec sa voix usée comme une rocaille de l'Altiplano, et ses doigts sur la guitare!!!!! Dieu quels doigts ! complètement déformés par le souvenir des tortionnaires des prisons d'Argentine dans les années 30-40. Atahualpa, un grand moment de vie ! D'avoir parlé de lui m'a fait remonter ce souvenir.
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