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so-so
| Envoyé mercredi 09 juin 2004 - 07h01: | |
surtout ne rien dire. articuler les mots dans un vaste mouvement de silence, le souffle retenu par des os si fragiles que le vent les traverse et joue la mélodie du non-dit. moelle immobile sur la membrane blanche, rivière à la dérive entre les doigts crispés, il s'agit de mentir. gesticuler encore, devenir balancier, combler ce gouffre d'ombre déversée. danser dans un corps mort. hanter le monde, une absence souffrante. squelette hérissé où se fichent des pensées en pluie sous une peau de désert où coulera un sang d'encre. |
   
Ln
| Envoyé samedi 12 juin 2004 - 15h34: | |
Pleurs d’une violette la brise entraîne l’écho jusqu’à ce feuillage Allongé dans la forêt un enfant s’éveille
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