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Philippe
| Envoyé mercredi 09 juin 2004 - 11h14: | |
Au fil de l'eau Une plateforme terreuse Délimite les bras de ce fleuve. Paris est à deux lieux. Reflets ondulants d'un bateau flottant, Il n'y a qu'oiseaux et arbres sifflotant ! Au fil de l'eau La chronique du temps passe, C'est le courant de cette grande rivière, C'est l'eau bousculée qui éclabousse les rives. Le temps change On se souvient On est aujourd'hui On prend les minutes Qui se déroulent et qui font des vagues, Tandis qu'un bourdon passe à coté de soi, Et qu'un insecte fait des efforts pour marcher Sur le sol accidenté. Au fil de l'eau d'une plateforme terreuse Délimitant les bras du fleuve, Les orties démangent et se mangent en soupe, Les roses piquent ou sont douces, Comme les roubignolles des nouveaux nés. Philippe.bRAY |
   
LN
| Envoyé samedi 12 juin 2004 - 15h21: | |
"un insecte fait des efforts pour marcher Sur le sol accidenté." bien observé j'en fais un haîku Insecte boiteux sur le sol accidenté mon pied sur son nid "Comme les roubignolles des nouveaux nés." t'es coquin quand même (;-))
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isadayeur
| Envoyé samedi 12 juin 2004 - 16h02: | |
C'est pas du Hubert félix Thiéfaine, ça ? |
   
Philippe
| Envoyé samedi 12 juin 2004 - 16h20: | |
l'expression " les roubignoles des nouveaux nés", oui je l'ai lu, la première fois chez lui. La poésie d'Hubert Felix Thiéfaine m'influence de temps en temps dans ses expressions pour ce que je veux exprimer, parfois. Philippe |
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