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66 zone franche - Le forum de Francopolis » Textes » A R C H I V E S » Les textes du 01.05.2004 au 31.08.2004 » Les poètes. « précédent Suivant »

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Philippe
Envoyé jeudi 10 juin 2004 - 23h11:   

Dix-neuf heures quarante-cinq, lundi était le jour; je me rendais à la maison de la poésie qui organisait une soirée consacrée à la poésie mexicaine avec la présence des poètes Véronica Volkow et Thomas Ségovia.
Je ne les connaissais pas, mais j’avais une invitation pour deux personnes, j'étais seul : c’était l’habitude. J’avais au moins trois quarts d’heure de retard car un embouteillage m'était tombé sur mon dos à la porte Maillot : c’était navrant.
J’entrais dans la salle, j’enlevais mon blouson, puis, je m’asseyais en essayant de m’adapter à l’ambiance qui devait régner depuis un petit bout de temps pendant que la lecture continuait son court. Ce me fut difficile d'entrer dans l'ambiance, car ces fous d’automobilistes m’avaient quelque peu énervé. La lecture terminée, l’assistance se regroupa en petits groupes. Je me levais, allais à la rencontre du poète et nos regards respectifs se dirigèrent vers le ciel pour ne former qu’un faisceau lumineux ; c’était fini, tous allaient dans l’autre salle en vue de se désaltérer, je partis alors regagner le bar le plus proche boire une bière, pour de ne pas avoir rencontré le poète, parce que j'avais vu, la lumière.


1989. Philippe.Bray
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philiPPe
Envoyé dimanche 13 février 2005 - 14h56:   

Les poètes:version deux.


Dix-neuf heures quarante-cinq, lundi ; je me rends à la maison de la poésie qui organise une soirée sur la poésie mexicaine, en présence des poètes Véronica Volkow et Thomas Ségovia.

Je ne les connais pas, mais j’ai une invitation pour deux personnes, je suis seul : c’est l’habitude. Je suis en retard, un embouteillage m’est tombé sur le dos à la porte Maillot : c’est navrant.

J’entre dans la salle, j’enlève mon blouson. Je m’assois. J'essaye de m’adapter à l’ambiance qui doit régner depuis un petit bout de temps, pendant que la lecture continue son cours. C’est difficile ces fous d’automobilistes m’ont quelque peu énervé. La lecture terminée, l’assistance se regroupe. Je me lève, je vais à la rencontre du poète. Nos regards respectifs se font fâce un instant ; c’est fini, l’assemblée va dans l’autre salle pour se désaltérer. Je pars, je suis sauvage, je bois une bière dans le bar le plus proche ; je n’ai pas pu parler au poète, mais j’ai vu de la lumière dans nos regards.


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